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Le musée des Beaux-Arts de Lyon lance une nouvelle souscription publique pour acheter un tableau de Corneille , peintre franco-hollandais de la Renaissance. L'oeuvre de ce peintre est vendue à 566 000 euros. La toile actuellement détenue par un Londonien.
L'identité du modèle est inconnue.... (détail)Homme au béret noir tenant une paire de gants ... une oeuvre de Corneille de Lyon
Originaire de la Haye, aux Pays-Bas, Le peintre Corneille s’est installé à Lyon au début du XVIe siècle, lors d’un voyage en Italie. Il n’a plus jamais quitté la région, devenant le peintre officiel de plusieurs rois de France.
L’homme représenté, un inconnu, a le visage apaisé mais le regard vif. «Le visage, à la fois très réaliste et très expressif, avec une très grande attention à la transparence des chaires, et une grande franchise de l’expression», décrit la conservatrice du musée..
17 commentaires -
C'est étrange !
c'est joyeux !
c'est du jamais vu !
c'est un coup fatal porté à notre morosité, à nos déceptions!
Tout commence par un prélude de Bach pianoté au piano à pouce (un likembé))
Puis surviennent guitares, xylophone et balafon et percussions....
C'est un concert (14 musiciens de Kinhasa)
mais ils sont aussi chanteurs, acrobates, clowns, danseurs...
Ils arrivent avec leur chaise et dansent avec...
C'est fou et bon enfant
Ils jouent de la musique congolaise mélangée à de la musique baroque( Händel,Vivaldi, Bach,Monteverdi, gluck)
Un contre-ténor hors normes nous chante des arias...il a une voix étonnante
"C'est comme du son qui coule dans mes veines" dit le chanteur Serge Kakudji
« J’ai aujourd’hui la conviction que l’on peut se rebeller, faire preuve de subversion, non pas en racontant l’objet de sa rébellion, mais en rendant compte d’une joie de vivre qui résiste à la misère et qui semble nous faire défaut ici en Europe. […] dit Alain Platel
Je veux transmettre cette énergie ici, où gagne l’amertume malgré un environnement extrêmement favorable. Sans doute peut-on apprendre quelque chose de cette joie exprimée contre vents et marées par des Kinois. »
C’est exactement ce que fait le plasticien Freddy Tsimba . Sa scénographie est on ne peut plus simple : des rideaux. Semblables en plus grand à ces rideaux de cuisine que l’on faisait avec des capsules de bouteilles sauf qu’ici ce sont des douilles de munitions, lesquelles figurent la mort et la violence que les musiciens danseurs narguent par leur joie de vivre
Au début, ils sont tous habillés pareils.
Ils alternent solos, duos et ensemble...
Puis on les voit s'éclipser un à un derrière les coulisses...
pour revenir affublés de tenues extravagantes et c'est ainsi qu'ils viennent nous saluer.
Je n'ai malheureusement pas de photo de la fin du spectacle.celle que vous voyez en dessous se situe au milieu du spectacle.c'est d'une harmonie extraordinaire.en sortant de ce spectacle, tout semble infiniment léger.
12 commentaires -
..." Lorsque j'ai soudain pris conscience, une fois de plus,
qu'une amitié ne peut pas toujours être à marée haute
et que l'on doit accepter aussi les périodes de basses-eaux,
et même y voir un phénomène positif et fructueux,
alors la vie a recommencé à me traverser d'une houle paisible."
Etty Hillesum
Hier c'était une longue journée grise,
une journée de pluie et de brouillard,
une sombre journée sans fin, une journée pesante,
ancrée dans l'éternité.
Ce matin: ciel gris toujours, mais l'atmosphère est plus légère...
Une métamorphose se prépare...
Soudain vision fugace: le soleil est là
quelques secondes à peine et tout s'assombrit...
Puis il revient,le soleil, s'attarde un peu et disparaît...
revient encore nous voir sourire
et joue ainsi derrière les nuages...
Et je remercie les nuages et la pluie...
S'ils n'avaient pas été là,
aurai-je su me réjouir à chaque apparition du soleil...
Ainsi accueillons ce qui vient...
Réjouissons-nous du rythme des saisons,
du soleil et de la pluie ,
mais aussi de la joie et de la tristesse qui nous submergent parfois...
Pourquoi chasser la tristesse quand elle est là,
notre intérieur est vaste et peut la recevoir...
elle s'en ira d'autant plus aisément
quand il en sera le moment...
Et la joie à venir n'en sera que plus allègre.
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"Il meurt lentement...
celui qui devient esclave de l'habitude
refaisant tous les jours les mêmes chemins,
celui qui ne change jamais de repère,
ne se risque jamais à changer la couleur de ses vêtements,
ou qui ne parle jamais à un inconnu.
Il meurt lentement...
celui qui évite la passion et son tourbillon d'émotions, celles
qui redonnent la lumière dans les yeux et réparent les coeurs blessés.
Il meurt lentement...
celui qui ne change pas de cap lorsqu'il est malheureux
au travail ou en amour,
celui qui ne prend pas de risques pour réaliser ses rêves
celui qui pas une seule fois dans sa vie, n'a fui les conseils sensés.
Vis maintenant ; risque-toi aujourd'hui !
Agis tout de suite !
Ne te laisse pas mourir lentement !
Ne te prive pas d'être heureux !"
.
Je retrouve ce poème que j'attribuais jusqu'alors à Pablo Neruda mais qui a été écrit en réalité par la poétesse brésilienne Martha Medeiros
Il me semble qu'il exprime un peu la même chose que Osho dont je donnais une citation le 20 novembre dans l'article : le connu et l'inconnu (1)...Dites-moi : est-ce que pour vous ces deux textes disent la même chose?
22 commentaires -
A temps et à contretemps
elle voulait donner.
On pouvait la croire généreuse
mais elle était pleine de ressentiment
car elle ne pouvait pas recevoir,
et pourtant c'est ce qu'elle attendait.
c'était plus fort que son désir,
c'était plus fort que son besoin,
elle ne pouvait pas recevoir.
Recevoir était trop dangereux,
dès son enfance,
elle avait été gavée
de dons dangereux,
de dons qui vous emprisonnaient,
alors recevoir la terrorisait.
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