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"Ce qui ne se régénère pas dégénère.
Il ne faut pas se laisser durcir ou scléroser.
C'est ce qui se passe dans l'organisme.
nous vivons car nos cellules sont remplacées sans arret.
Le coeur bat, c'est le sang qui circule.
La qualité principale de la vie, c'est ce qui nous fait jouer et jouir.
Il faut sauvegarder le plus possible notre part poétique et ne pas laisser la part prosaïque nous envahir."
Edgar Morin
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Le soleil est là
Un vent joyeux mais dénué de violence l'accompagne
Les quintes de toux qui m'épuisaient ces tout derniers jours se sont atténuées, ont disparu même
Nous partons nous promener à travers les vignes grimpantes
qui nous préparent une bonne clairette...
si la vendange est bonne.
Nous croisons une vigneronne qui est un peu catastrophée par le mauvais temps du mois dernier.
Nous lui souhaitons bon courage
et continuons notre chemin.
J'ai grand plaisir à renouer avec les joies de la balade,
à constater que je ne suis pas trop essoufflée (ça dépend des jours),
que je peux marcher d'un pas léger, le dos droit ou presque :
il y a des jours où ce dos paraît tellement lourd qu'il me courbe malgré moi
et je voudrai pouvoir le déposer auprès de moi jusqu'à ce qu'il s'allège quelque peu...
Il y a des jours bénis par les dieux et celui-là doit en être un.
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Il vivait seul depuis longtemps,
depuis plus de vingt ans...
Il ne s'était toujours pas habitué...
Il avait besoin de partager avec des mots
ce qu'il vivait, ce qu'il voyait...
C'est dur ,disait-il, de regarder la télé
et de n'avoir personne ensuite
avec qui échanger ses impressions....
Quand il rentrait à la maison,
un peu plus tard que d'ordinaire,
il disait : "la bourgeoise, elle va pas être contente"...
Bourgeois,pourtant, il ne l'était guère
et sa femme envolée..non plus.
Mais il faut bien se donner quelque importance
Et le temps de dire sa boutade, il pouvait imaginer que quelqu'un l'attendait...
Parfois, quand la solitude était trop présente,
il se rendait dans un grand magasin
pour se renseigner sur le prix des parfums ou des vêtements féminins
et entendre la vendeuse se renseigner sur les goûts, la couleur des cheveux
ou la taille de sa compagne imaginaire.
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Ce n'est qu'à 54 ans, en 1989, que W.T.Thompson qui ne s'était jamais intéressé à l'art, eut soudain la vision d'un monde en
feu et le besoin impérieux de peindre cette vision : " Si je ne le faisais pas , j'exploserais"dit-il
Désormais, son art brut s'expose aux Etats-Unis comme en Europe.
Il souffre d'une maladie nerveuse rare depuis 1987 Cette condition a affecté son système moteur entier, provoquant des
tremblements incontrôlables dans ses épaules, les bras et les jambes.. Il souffre à ce jour et doit utiliser des béquilles de
soutien - pourtant, en dépit de cela, il procède sans relâche avec sa peinture.
Il a perdu toute sa richesse, un an après le début de sa maladie. ..Il voit dans cette perte la chance de s'être mis à la
peinture...
William Thomas Thompson, qui n'avait rien à voir avoir avec l'art pendant les cinquante premières années de sa vie, se rend compte
maintenant que par le moyen de la peinture, les gens du monde entier peuvent être atteints et goûter l'espoir, la beauté et la
clarté du message de Dieu: directement à partir de l' œil au cœur!
Environ la moitié des travaux dans son œuvre, qui comprend plus de 1000 peintures, traitent de thèmes bibliques. Ses autres
sujets sont une critique des problèmes sociaux et des inégalités que Thompson reconnaît dans la société occidentale.
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Chaque journée est parsemée de petits moments délicieux
qu'il nous faut savourer précieusement
et engranger au plus profond de notre coeur
pour qu'ils embellissent notre vie tout entière
et celle de ceux qui nous côtoient...
-D'abord s'installer dans le jardin avec un bon livre
tout en goûtant les caresses du soleil naissant.
(C'est d'autant plus agréable qu'il a beaucoup plu ces jours derniers )
-Une conversation au téléphone avec une personne solitaire
et entendre sa voix s'éclaircie et s'ensoleiller
au fur et à mesure que nous conversons.
- Un mail chaleureux d'une amie
- Une rose trémière dans le jardin qui s'est enfin décidée à fleurir
Ses soeurs sur le talus sont presque fanées
et elle..elle se décide enfin...
- Une conversation intéressant au téléphone avec mon fils
-Gelsy, dont le blog est en jachère depuis avril, qui se décide à revenir nous enchanter
et commence ainsi son poème
"Retrouvez au réveil ce miracle de rire
cette rage d'aimer, cette station debout..."
Pour lire la suite , cliquez dans la colonne de droite des blogs amis sur "mots et couleurs"
tous les soirs, je m'accorderai un moment pour faire ma cueillette des petits bonheurs qui deviennent grands
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