• Voilà une exposition que j'aimerais bien voir

    A défaut de pouvoir m'y rendre, je collecte les articles qui en parlent

    Mais, bien sûr, voir les tableaux en vrai,  c'est beaucoup plus impressionnant que de voir des reproductions.

    EN IMAGES. Van Gogh par le prisme d'Antonin Artaud

    Le musée d'Orsay propose une confrontation entre le peintre et le poète au travers des oeuvres de l'un "commentées" par l'autre dans un ouvrage halluciné.

    En 1947, Antonin Artaud, tout juste sorti de l'hôpital psychiatrique, visite l'exposition Van Gogh au musée de l'Orangerie, à Paris. Une visite qui lui inspirera Van Gogh, le suicidé de la société, dans lequel il dresse une sorte d'autoportrait halluciné. Quatre mois après la publication du texte, Artaud meurt.

    C'est cet ouvrage qui sert de fil rouge à l'exposition proposée par le musée d'Orsay, qui confronte le peintre et le poète. Réparties dans huit salles affichant chacune une citation emblématique du poète, une quarantaine de chefs-d'oeuvre de Van Gogh, dont la plupart n'ont jamais été exposés, ainsi que des textes et des dessins d'Antonin Artaud sont présentés.

    Exposition Van Gogh / Artaud - Le suicidé de la société, au musée d'Orsay, jusqu'au 6 juillet.

     
     

     

    "Portrait de l'artiste" - (Paris, automne 1887) de Vincent Van Gogh (1853-1890).
    Par Jacqueline Saint-Medar

     
    (Le point)                               
     
     

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  • Il y a seulement trois ou quatre mois, je ne connaissais rien de lui....

    Puis quelqu'un me prête son dernier livre " Le quatrième mur"  (Prix Goncourt des lycéens), très beau livre mais assez dur puisque cela passe dans un Liban en guerre...

    Ensuite je découvre   "Retour à Killisberg" qui se passe  dans l'Irlande en guerre et qui nous parle de trahison...Beau livre certes mais très dur aussi

    Et voilà que, par hasard, j'ai entre les mains son premier roman : "Le petit Bonzi".Je le lis d'une traite.Il s'agit cette fois de l'histoire d'un enfant bègue. Ce n'est pas la guerre, c'est douloureux quand même....mais il y a plein d'espoir. Et l'auteur a bien su nous faire retrouver notre âme d'enfant...

    Je partage avec vous quelques passages

    ""La phrase est  courte, elle est belle, elle est simple à dire. elle est colère; elle a les poings fermés et le front haut...Elle a les cheveux au vent . elle lui sourit."

    "-Jacques,calme-toi ! Jacques! Sa voix était toute pâle. elle ne grondait pas, ne rassurait pas, n'avait ni peur, ni rien; Ce n'était pas la voix d'une mère penchée sur un lit de fièvre; Ce n'était pas une voix pour dire qu'elle était là. Ce n'était pas une voix de mère. C'était des mots aux autres pour montrer l'embarras."

    " Il a décidé qu'il fallait une place à part pour les mots de son père.Parce que c'était des mots précieux.Des mots de travail.Alors il les a pris en bouche,il les a goûtés comme un trait de sirop.Chaque lettre.Une par une à petite gorgée.Truelle.Le T,le R,le U,le E, les deux L et le E à suivre.Puis le TRU.Les mots de son papa. Des mots Rougeron. Des mots  amis."

     

     Sorj Chalandon

    vvSorj Chalandon est un journaliste et écrivain français.

    Il a été grand reporter puis rédacteur en chef adjoint au quotidien Libération de 1974 à février 2007. Durant cette période il remporte le Prix Albert-Londres (1988) pour ses reportages sur l'Irlande du Nord et sur le procès de Klaus Barbie.
    Depuis, il est devenu un auteur reconnu grâce notamment à "Une promesse" en 2006 Prix Médicis, "Mon traitre" en 2008 Prix Joseph Kessel notamment et en 2011 "Retour à Killibegs" couronné par le Grand Prix du roman de l'Académie Française".


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  • "Etre curieux, ça signifie aussi être doux, précis et ouvert - véritablement capable de lâcher prise

    et d'accueillir. La douceur, c'est ce sentiment d'avoir bon coeur pour soi-même.

    La précision rend capable de voir clair, sans craindre de regarder ce qui est vraiment là.

    L'ouverture c'est l'aptitude à lâcher prise et à se mettre à l'écoute.

    Quand on arrive à cette sorte d'honnêteté, de douceur et de bonté assorties de clarté

    à propos de soi-même, plus rien n'empêche d'éprouver aussi de la bienveillance

    pour ses semblables."  

                                                 Pema Chödrön

                                               (Bien-être et incertitude page 30)


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  • Drôle de film ! Drôle de décor !

    Est-ce réel , Est-ce un conte ?

    Les murs sont de grandes toiles peintes,la pelouse est synthétique et les fleurs sont en carton-pâte.

    Les premiers mots échangés entre Colin et Kathryn semblent artificiels eux aussi.

    Le personnage principal de l'histoire, ce fameux ! Georges, on ne parle que de lui mais on ne le voit pas une seule fois.

    On nous dit qu'il va bientôt mourir, or, il semble plus vivant que tous ceux qui sont  visibles et présents

    et c'est lui qui les manipule tous....

    C'est absurde , plein d'humour et de malice et parfois de grincements.

    Surprise au début (je connais mal l'oeuvre de Alain Resnais) je me suis laissée embarquer et j'ai passé un agréable moment.


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  • Hier, nous partons nous promener sur les bords de la Drôme.

    Quand je sors de la voiture, je ressens une très vive douleur à l'épaule...

    Les douleurs , par ci , par là, j'ai l'habitude, j'essaie de ne pas me focaliser là-dessus, de faire quelques mouvements  qui décontractent, qui assouplissent, je m'efforce de m'occcuper à quelque chose qui m'accapare l'esprit, et si vraiment ça ne marche pas, je peux toujours prendre un doliprane...

    Mais une douleur comme celle-ci,  je suis un peu prise au dépourvu, ce n'est pas habituel ... et je suis un peu inquiète, si cette douleur persiste, je ne vais pas pouvoir faire la longue ballade que j'espérais...

    Je commence à marcher, on verra bien, quelquefois  le mouvement apaise la douleur...

    En effet, au bout de quelques minutes, cela s'apaise et finit même par disparaître complètement...

    Il y a du soleil, je suis même obligée de quitter le gilet et, pour la première fois cette année, je me retrouve bras nus et c'est un plaisir de sentir les caresses du soleil.

    Cette ballade commençait mal et cependant elle se termine on ne peut mieux...

    Cette journée, elle-même d'ailleurs, avait mal commencé...

    Je me suis réveillée sans la moindre envie de commencer une nouvelle journée.

    La nuit n'avait pas été très bonne, c'est le moins qu'on puisse dire, la nuit précédente non plus, et quand j'ai mal dormi,souvent je me traîne toute la journée sans entrain, attendant péniblement le soir que la porte du sommeil veuille bien s'ouvrir à moi...

    Je me suis levée en me disant : le pire n'est jamais sûr...et  la journée, somme toute, s'est dérouléee agréablement...avec une belle ballade en surplus.

    Moralité : ce n'est pas parce que cela commence mal que ça va aller de mal en pis, on est capable parfois de redresser la barre...même parfois dans des situations  bien plus dramatiques que celles que je viens  de vous conter...

     

    Il y en a même qui disent que l'on vient sur terre pour transformer les larmes en pierres précieuses.

     

     


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