"Si nous devenons plus présents à nous-même,

le monde et les êtres qui y vivent le deviennent aussi.

Si nous devenons conscients de la vie en nous et autour de nous,

alors tout devient précieux et rempli de la même énergie de vie."

Patrul Rinpoché

" En faisant scintiller notre lumière,

nous offrons aux autres la possibilité d'en faire autant."

Nelson Mandela

Il y a un bel hommage de Mandela chez Hélène

 http://lebancdurienfaire.apln-blog.fr

Vous ne la trouverez dans aucun musée, dans aucune galerie d'art.

Ce sont ses amis et sa famille qui ont dû se partager son oeuvre.

Elle a commencé la peinture à 90 ans.

Il n'est jamais trop tard pour commencer.

C'est d'ailleurs à ce moment-là que j'ai fait sa connaissance.

Pas dans l'atelier de peinture...Non, dans un atelier de danse Isadora  Duncan.

Elle était la plus âgée du groupe mais elle était tellement vivante et joyeuse que personne,

malgré ses rides, ne se doutait de son âge. Elle arrivait en sifflotant, elle avait toujours

une mélodie qui courait dans sa tête...

Un jour, elle m'a invitée chez elle et j'ai pris l'habitude d'y aller assez régulièrement et elle m'a proposé de prendre un de ses tableaux...

Et comme je suis heureuse d'avoir ce souvenir d'elle....

Elle avait cent ans passés la dernière fois que je l'ai vue, elle s'était arrêtée de peindre depuis

quelques mois, elle était trop fatiguée...

Elle était venue une fois chez moi...elle peut revenir, sa chaise l'attend....

Ce 7 décembre, c'est l'anniversaire de notre plus jeune fils qui s'est envolé aussi un 7 décembre....

Peut-être , lui et Lisette, se sont-ils rencontrés dans le pays "de l'envers du décor"!

Je n'ai pas résisté.

Quand je les ai vus, j'ai arrêté la voiture un peu plus loin

et je suis allée leur dire bonjour.

Non, je me suis contentée de les prendre en photo...

Avouez qu'ils sont plaisants à voir !!

Est-ce, pour faire preuve d'humour que

celui qui les a installés là,

a choisi cet arrière fonds "Sonia je t'aime"

ou est-ce seulement un hasard?

Nous devons faire des erreurs.

Nous devons faire des expériences, nous devons vivre notre propre vision de la vie. Ei

Et il y a aura des erreurs.

Qui évite l'erreur ne vit pas, en un sens,

on peut même dire que toute vie est une erreur car personne n'a trouvé la vérité.

                                                                     Jung

Hier , quelqu'un me disait : le péché, c'est simplement rater la cible.

Il faut la rater plusieurs fois avant de l'atteindre.

Le péché donc, ou l'erreur ou l'échec, cela fait partie de notre évolution...

Pourquoi s'en culpabiliser? Gardons toute notre énergie pour aller de l'avant

et faire mieux dès maintenant.

Il y a quelques jours, nous avons vu un film qui promettait d'être drôle.

"Un film hilarant pour les uns, dit un critique de Télérama, lourd et raté pour les autres".

Pour moi, il n'est ni l'un ni l'autre...Je n'ai pas beaucoup ri...

Je ressentais la situation de ce" garçon comme vraiment douloureuse et cela ne me donnait pas envie de rire..

Mais cependant, malgré quelques scènes un peu lourdes, je ne dirai pas que ce film est raté...

Je pense même que c'est bien qu'il existe.

Mais tout d'abord que je vous raconte l'histoire en grande partie autobiographique.

Guillaume Gallienne a déjà joué de nombreuses fois son histoire au théâtre et il a voulu la tourner dans un film

pour se confronter à d'autres personnages, dit-il...Au théâtre il les incarnait tous...Dans le film, il ne joue que lui-m

et sa mère...Guillaume enfant est en admiration devant les femmes et cherche à les imiter, sa mère surtout

et il y réussit fort bien, à tel point que tout le monde le prend pour un homosexuel et que lui-même ne sait pas

où il en est..Et c'est cette perte d'identité qui, pour moi, est douloureuse et angoissante mais peut-être ai-je tort de ne pas

savoir en rire puisqu'il semble la vivre plutôt bien  et qu' il a pu trouver sa véritable identité et rencontrer celle qu'il aime ...

Mais une telle éducation aurait pu être totalement destructrice et,quoi qu'il en dise,

je n'ai pas envie d'admirer cette mère...Les dernières images du film la réhabilitent un peu cependant.

Je constate une fois de plus combien les mêmes mots, les mêmes images, la même histoire peuvent nous

toucher  différemment : certains vont trouver de quoi rire là où d'autres ne ressentiront que de l'inquiètude et même de

l'angoisse...Ce que nous avons vécu nous-même et notre caractère expliquent ces différences de perception, l'idéal étant de

pouvoir comprendre ce qui se passe dans la tête et dans le coeur de chacun. Entreprise difficile mais passionnante!