" 2013 va, le chapeau sur la tête.

Après sa révérence et sous l'ombre qui baisse,

Il s'éloigne de nous en ayant fait la fête,

Nous laissant un cadeau débordant de tendresse.

Ce n'est pas un bouquet ni même un vrai bijou,

Ce n'est pas un cadran qui ralentit le temps,

Ce n'est pas une étoile où l'on rêve à genoux,

Mais c'est la Vie Unique avec tous ses instants.

Cette heure inestimable où l'homme écrit son livre,

Sur la lampe du ciel où le destin s'imprime,

Demande allègrement de jubiler, de Vivre

Car Vivre est le cadeau le plus grand et sublime."

                                  Nelly Chamard

J'ai reçu ce poème ces jours-ci et je suis heureuse de le partager avec vous.

Il a été mis en musique

http://leschansonsdejm.centerblog.net/159-cadeau-du-nouvel-an

Si vous voulez l'écouter sur un air de valse, cliquez sur ce lien

http://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=V3_CXBbA3Wg

N'oubliez pas de regarder la vidéo

 Hier il faisait un beau soleil

nous décidons d'aller nous promener en Ardèche du Sud à Saint Vincent de Barrès.

Il a été déclaré "village de caractère" en 2012 pour la plus grande joie de ses habitants qui font tout

pouR le rendre agréable et vivant...

C'est un bourg perché d'origine médièvale, aux ruelles étroites et sinueuses, aux maisons en basalte.

Les toitures sont agrémentées de génoises, ce qui indiquait la richesse des propriétaires;

Il y a de larges escaliers en terre volcanique.

il est dominé par d'énormes tours.

Il y reste les vestiges d'une forteresse médièvale du XIe siècle

 Un bar restaurant s'y est ouvert

Je comprends que l'on sattache à ces vieilles pierres, elles ont tant de choses à nous dire si on sait les écouter...

Cette vidéo m'a été envoyée récemment

et j'ai aimé cette façon de manifester.

ça ne résoud pas le problème certes mais ça contribue à ce que ces gens-là ne soient pas oubliés

et que la dignité de chacun soit reconnue

https://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=bTF2V85deWQ#t=166

flash mob à l'intiative du Comité de défense des sans-papiers du Trégor

à Lannion le 23 novembre 2013

Usés, désabusés
Ils n'ont pas eu le temps
Ils n'ont pas pris le temps
de se poser de grandes questions
pourquoi,comment,pour qui
La vie les a moulus,pétris
et ils s'en sont sortis
comme ils ont pu.
Ils se sont chamaillés
ils se sont éloignés
ils se sont retrouvés
ils en ont vu de toutes les couleurs.
Mais ils ont quand même vécu
aussi bien qu'ils ont pu.
Et ce qui leur reste
invisible et précieux
c'est la tendresse.

                                                             Chantal Roux

Regardez le regard de l'homme
sur cette femme
qui s'abandonne
sur son épaule...
Pour dire ce qu'il ressent
à cette femme qu'il aime
et à qui il ne l'a jamais dit,
il ne va peut-être pas trouver les mots
ou il ne va pas savoir les dire...
il va falloir lire dans son regard,
lire dans cette épaule
qui s'incurve
pour mieux accueillir celle de sa femme
et lui faire un nid plus doux...
Il va falloir lire entre les lignes
pas écrites
Mais elle sait le faire.
Elle saura trouver le geste qui remplacera tous les mots..
Et ils vont se rapprocher...
Sans mots
ils vont s'entendre
Sans mots
ils vont se comprendre
Par la grâce de leurs deux regards,
leurs deux regards qui semblent ne rien voir,
ils vont s'ouvrir l'horizon
et s'en aller ailleurs...

Ils  se sont rejoint dans leur part la plus intime
Ils ont rejoint le monde entier.

"Artiste figurative lyonnaise, Chantal Roux peint des personnages pris sur le vif dans leur vie de tous les jours, avec un sens infini pour la tendresse, la mélancolie et l’humour. Comme l’écrit Jean-Marie Lebrun : « Les personnages, à la fois réels et oniriques de Chantal Roux nous interpellent, au travers des sujets tirés du quotidien, dans leurs pauses à peine esquissées : une tête abandonnée sur une épaule, des animaux placides, si familiers qu’ils font presque partie des personnages, des yeux sombres, souvent fermés, des bouches fermées aussi, et des mains, beaucoup de mains qui parlent largement autant que des visages…
Et puis, il y a les symboles, voulus ou non, un certain fantastique, apprivoisé, une paix –parfois sépulcrale- et des clins d’œil. Il faut se laisser imprégner de ces peintures, y retrouver quelques scènes de nos vies ou le tréfonds de nos angoisses si admirablement mis en couleur. »
Chantal Roux, fille et sœur de peintre, a sans doute inconsciemment voulu échapper à cette vocation et n’a démarré sa carrière de peintre qu’à quarante ans, sans formation académique. Son style particulier s’est immédiatement affirmé : elle participe à de nombreux salons ou expositions collectives ou personnelles en France, mais aussi en Suisse, en Pologne et en Belgique. Elle fait partie de collections tant publiques que privées."

C'est à la galerie "Art du temps" à Cléon d' Andran dans la Drôme que j'ai découvert cette artiste que j'aime beaucoup

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kasss

Hier à 21:02  

et bien, tu ne vas pas manquer de lectures

toi qui déjà croulais sous les livres !

moi je les donne ou... m'en débarrasse comme je peux

trop de livres empêche de penser par soi même

et ça c'est dommage.

En un sens , ils nous empêchent de réfléchir.

Maintenant je me méfie des livres.

C'est un des commentaires qui suit mon précédent article et avec lequel je suis partiellement d'accord.

Lire c'est comme le bon vin, si on en boit trop, on en perd le raisonnement et la lucidité nécessaires

pour avoir une pensée claire et personnelle.

Mais à chacun sa mesure...Pour certains, quelques gouttes suffisent...

Ils se nourriront davantage de ce que l'observation de la nature  ou le contact direct avec les autres

peut leur apporter...

Pour d'autres, c'est une nourriture indispensable...Ils ont besoin de se frotter à la pensée des autres

pour se forger une pensée personnelle, toujours en évolution certes...Personne ne détient la vérité.

Et affirmer qu'ils nous empêchent de réfléchir me semble un tantinet excessif..sauf, bien sûr,

si l'on se saoûle de livres...Même de ce qui est le meilleur, on peut faire un mauvais usage....

On peut fuir et s'engloutir dans la pensée des autres, dans les histoires des autres

et négliger de vivre sa propre vie...

Mais moi, je ne peux oublier que ce sont mes lectures qui m'ont sauvée d'une enfance enfermée

dans  des  tonnes d'interdits...Il y avait très peu de livres à la maison

mais il y avait une petite bibliothèque dans la rue d'à côté et j'y étais assidue