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Roses trémières
si belles, si légères,
je ne cesse de vous contempler.
Dans votre modestie pleine d'orgueil,
vous vous dressez, souples et sereines,
comme pour atteindre le ciel.
Vous vous balancez dans le vent et riez au soleil,
insoucieuses de vos feuilles flétries,
de votre tige courbée ou cassée,
vous demeurez glorieuses,
offertes et pourtant souveraines.
Ces lignes, je les ai écrites il y a deux jours...
Assise près de la table du jardin, je pouvais admirer ces roses trémières qui se sont installées toutes seules sur le talus , en face de notre portail et je m'en réjouissais.
Hier quelqu'un est venu avec son tracteur et son épareuse, il a coupé les herbes folles et les roses trémières...et maintenant le talus est bien propre et bien tristounet....Heureusement il y en a encore un peu près du portail.
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Ce matin, tout en préparant le repas, j'écoutais la radio.
Il y avait une émission sur Einstein.
Une émission très intéressante et qui me fait me poser plein de questions
sur la nature humaine, sur nos différences de sensibilité, d'intelligence...
J'ai retenu une anecdote :
Quand sa petite soeur est née, Einstein avait deux ans et demi.
Et quand il la vit, il demanda : "Mais où sont passées les roulettes?"
Il s'attendait peut-être à voir apparaître un jouet...
Certains commentent cette réflexion en disant que, de nos jours, on aurait
classé cet enfant parmi les autistes géniaux dits atteints du syndrôme
d'Asperger.
Mais d'autres pensent simplement que Einstein a témoigné très jeune
de son sens de l'humour.
Moi, cette réflexion m'a simplement amusée.
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C'est le soir et sans savoir pourquoi
une fatigue insensée s'empare de moi
et m'enlève tout désir de quoi que ce soit
et je ne sais que faire de ce moi en si piteux état.
Je m'en vais marcher sur le chemin
mais très vite je reviens.
Aucune envie d'avancer;
Pour aller où ?
Tout est dénué de sens.
Un peu plus tard, je pense aller me coucher
mais je regarde par la fenêtre:
la lumière du soir est très belle,
je ne peux manquer ça
et je sors...
Les derniers rayons de soleil s'estompent
mais l'air me semble très léger et très doux
et chaque pas m'allège un peu plus
et j'avance allègrement
et je remercie la lumière du soir
de m'avoir redonné la saveur de la vie;
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J'écoute , à la radio, une émission sur la sagesse.
Voici ce que j'en retiens.
La sagesse, dit Frédéric Lenoir, devient véritable lorsque , tout en recherchant notre propre bonheur, nous recherchons tout autant le bonheur des autres.
Il dit encore : Il ya en l'homme des forces de bonté insoupçonnées et inconditionnelles
et la sagesse est de savoir balayer les obstacles qui empêchent ses forces de rayonner.
Très bien , me dis-je , très juste, mais comment balayer les obstacles?
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Ce matin, en me levant, j'ai pensé que cette nouvelle journée était là pour m'offrir au moins quelques instants de beauté....
Il m'appartenait de savoir accueillir ces instants :
une petite ballade d'une heure dès le petit déjeuner terminé,
ensuite j'écoute un peu de musique
"c'est pourquoi j'ai commencé par dire que la musique a l'incroyable pouvoir de redonner un sens à notre existence. Grâce à elle, nous redécouvrons pourquoi nous vivons, parce que nous faisons l'expérience directe de la beauté et de l'intensité de l'existence, même si celle-ci est souvent douloureuse. La musique, tout simplement, nous permet de vivre, ou de revenir à la vie si celle-ci était en train de nous quitter." Jean-Marc Dupuis
Je vous invite à cliquer sur ce lien pour que nous puissions partager ce moment de musique. Mozart l'a composé à la mort de sa maman
http://vimeo.com/9883932
Cette musique, Mozart l'a composée quand sa maman est morte
Puis je fais une tarte aux abricots et du pain avec amour, avec bonheur...
Tout ce qui se fait avec amour , avec bonheur , recèle une part de beauté.
Et la journée n'est pas terminée ...
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