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    Me voilà de retour.

    Bien que l'image de l'article précédent, comme l'a deviné une lectrice, vous montre une image de Venise, je ne suis pas allée si loin.

    Je viens de passer trois jours à Sète où se déroule actuellement le festival de poésie

    Voix vives

    Et j'ai fait de belles rencontres.

    Et ce fut vraiment trois jours de bonheur.

    Il y avait des lectures, des débats, des  concerts et même de la danse.

    Et le public était varié : des jeunes, des personnes de tous âges...

    Il y a même eu des promenades en barque où des poètes nous disaient leurs poèmes...

    Jorge Bocanera, poète argentin et George Christodoulides (poète venant de Chypre)

    Ils sont tous les deux sur le devant de la barque et s'apprêtent à commencer leur lecture.

    Ce fut un des moments parmi les plus agréables de ces trois journées.

    Nous étions juste devant eux et ne perdions pas un mot de leurs paroles.

    Il y avait bien sûr, à côté d'eux, un traducteur qui nous disait ensuite le texte en français.


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  • Je pars un peu

    Je vous retrouve en fin de semaine.

    A bientôt


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  • Il était plein de bonne volonté.

    Ce n'était pas une apparence, non, il était sincère et voulait faire de son mieux...

     

    Et  cependant il était toujours à côté de la plaque car il n'écoutait rien de ce qu'on lui disait, de ce qu'elle lui disait....

     

    Mais comment, me disais-je, peut-on agir aussi paradoxalement? comment peut-on, avec tant de bonne volonté, agir  cependant à l'envers de son désir?

    L'intelligence et la finesse ne lui faisaient pas défaut?

    Qui ou quoi l'empêchait d'agir avec plus de cohérence?

     

    C'est cela, il était empêché.

    Empêché, embrigadé, emprisonné dans une tour dont les murs étaient façonnés par des peurs énormes qui ne laissaient transparaître aucune clarté, des peurs si violentes qu'elles ne lui permettaient pas d'agir selon son désir et de donner le meilleur de lui-même.

     

    Qui ou quoi l'aiderait à y voir clair, à être lucide et à abattre enfin les murs de sa prison intérieure?

     
     
     

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    Normalement, vous devriiez voir une vidéo du spectacle ( des extraits seulement bien sûr)que j'ai vu à Avignon et que j'ai aimé...

    Deux heures que je n'ai pas vu passer tant le rythme était alerte et les comédiens pleins d'entrain et de talent et le percussioniste chanteur africain aussi...

    Pour jouer 16 personnages, il y a 7 comédiens et un musicien et c'est la compagnie "Têtes de Bois" de Montpellier qui monte ce spectacle, lequel est joué jusqu'au 31 juillet, tous les jours, à Avignon à la Fabrik' théâtre, route de Lyon.

     

     

    Du Shakespeare acccompagné par des sons venus d'Afrique, cela peut paraître curieux et même saugrenu et pourtant...pourquoi pas?

    L'histoire qu'il nous raconte est universelle et les personnages qui s'y trouvent peuvent se rencontrer dans n'importe quel pays.

     

    une autre video :

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    Baptista a deux filles :

    Bianca , jolie et gentille et très courtisée

    et Catarina, l'aînée , indomptable et violente

    et il veut que l'aînée soit mariée la première...

    Heureusement se présente le beau Petruccio qui réussit à l'apprivoiser, à l'épouser

    et la cadette peut se marier aussi avec l'élu de son coeur....

     

    Des masques balinais, des beauxcostumes de bons comédiens, un bon musicien et les contes de fées deviennent vrais...Et l'on sort de ses deux heures de spectacle en ayant bien ri et l'on est ravis...Je suis moi-même étonnée  de m'être tant amusée à les regarder car j'aime d'ordinaire ce qui est plus sobre et dépouillé...Mais il est bon, je crois de savoir se réjouir de spectacles très différents les uns des autres.

     


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  • Une journée  au festival D'Avignon

    Certes, il faisait terriblement chaud mais dans les salles il y a la clim. j'ai même enfilé un petit gilet pour être bien...Certes j'étais très fatiguée...mais voir l'énergie colossale de certains comédiens m'a galvanisée...Et la journée s'est bien passée...nous avons choisi des spectacles pas trop éloignés les uns des autres pour ne pas avoir trop à déambuler dans les rues surchauffées de la ville...Nous avons pris le temps de nous reposer, de nous rafraîchir...Et ce fut un bon moment.

     

    Et puis la rue offre elle aussi un spectacle plein de vie et de bonne humeur.

    Ces trois là chantent des chansons de Brassens..

     

    Ici, au milieu de la foule un gars brandit une lance qui laisse échapper un jet d'eau bienfaisant  et il rafraîchit ainsi les festivaliers qui ofrent aussitôt un sourire de contentement...

     

    Ici

    C'est un collège qui se transforme en lieu de festival

    Et c'est le dernier spectacle auquel nous assisterons.

    Nous en avons assez pour la journée, il faut rentrer.


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