• Ce matin, je suis allée au marché.

    Il y avait plusieurs semaines que je n'y étais allée.

    Quand il fait trop froid ou quand il pleut, les courses dans un supermarché sont plus rapides et moins fatigantes.

    Mais elles ont moins de charme.

     

    Ici, sur la place du marché, les gens viennent aussi pour se promener, se rencontrer, échanger...

    On se régale des incartades du marchand de fromages et sa bonne humeur est aussi savoureuse que les petits bouts de tomme et de jambon et de saucisse qu'il distribue allègrement à ceux qui veulent bien y goûter...

    On fait la queue chez la petite irlandaise qui vend de délicieuses tartes et des cakes et des gâteaux tout aussi savoureux;..Ses caramel-bar  sont très appréciés de mes petits enfants...(mais ils sont partis hier)...Et son sourire est tout aussi précieux.

     

    Un peu plus loin, j'achète des croquants et le vendeur, tout fier, me dit: "c'est moi qui les ai faits"...Je le sais, je lui en ai déjà acheté et je sais qu'ils sont infiniment meilleurs que ceux que l'on trouve en grande surface mais son contentement  me réjouit.

     

    Au retour , mon panier est plein et je le trouve bien lourd...mais j'ai le coeur plus léger...

    La bonne humeur est contagieuse....

     

     


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  • Hier, à La Grande Librairie, sur France 5,

    Jordi Savall nous dit que l'on ne peut créer une oeuvre sans une dose de folie....Il présente un livre-disque où des textes de Erasme  (Eloge de la folie)  sont récités  sur des fonds de musique de l'époque...

     

    Or, à midi justement, nous parlions de différents écrivains et artistes qui ont ont construit une oeuvre appréciable alors qu'ils étaient aux limites de la folie...et que, pour comprendre leur oeuvre,  pour s'en réjouir, il fallait entrer en contact avec cette part de nous-même...Ceux qui étaient trop carrés, trop cartésiens ne pouvaient pas y accéder...

     

    Cette part de folie est sans doute dans tous les êtres humains mais certains choisissent, consciemment ou non, , de l'étouffer...

     

    Alors, est-il vraiment nécessaire d'être un peu fou de temps en temps...pas seulement pour accéder aux oeuvres d'art..mais simplement pour être pleinement soi-même?


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  • J'ai vécu un rêve,
    un rêve qui a duré une semaine,
    un rêve dans lequel je me veux demeurer:
    personne n'était exclu,
    chacun pouvait être ce qu'il était
    et être aimé tel quel...
    Il pouvait oser des fausses notes
    et risquer une harmonie toujours nouvelle.
    ET ainsi il prenait conscience de sa vastitude
    et progressait de jour en jour...

    Tout simplement,il devenait lui-même.

     

     

     

    C'est après avoir fait un stage d'une semaine avec MARC VELLA que j'avais écrit ce petit texte.

    Et c'est vrai que le temps a beau passer, je garde toujours aussi vif en ma mémoire

    le souvenir de ces moments de bonheur...

    Nous étions une dizaine d'âges fort différent,

    certains ayant déjà une grande pratique du piano, d'autres n'ayant jamais joué...

    mais peu importe

    C'est  à la musique de la vie

    que nous étions conviés.


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