• Je prends ce livre à la médiathèque

    De cet auteur "David Foenkinos" j'ai déjà lu "La délicatesse et j'ai aimé son écriture, cela a été un vrai plaisir de le lire...

    Je dévore ce nouveau petit livre dans la soirée...

    Léger, loufoque, sans prétention, c'est un bonheur celui-là aussi

    d'autant plus que, malgré sa légèreté, il ouvre des pistes de réflexion très intéressantes  sur l'identité, la vérité et le mensonge, la psychologie du collectionneur...

     

    En voici quelques extraits

    "Pour la première fois, il allait être lui, ne plus se cacher dans le costume qu'on lui avait taillé sur fausse mesure; ça le soulagerait, il pourrait enfin arrêter la mascarade, ne plus étouffer..."

    "Il avait été rangé dans la catégorie "bon fils" puisqu'il venait manger même quand il n'avait pas faim. Et les bons fils ne se suicident pas...Il était condamné à être leur cliché. Dans leur regard, il percevait le reflet de celui qu'il avait été la veille"(page 37)"

     

    "Bref, il bégayait sa vie comme un roman. Et il avoua enfin qu'il voulait collectionner les moments où elle lavait les vitres. C'était sa nouvelle collection, la plus absurde, la plus folle, la collection qui gâchait sa vie stable, et pourtant, en l'évoquant, sa vie palpitait.. Jamais il n'avait été aussi heureux que dans cette collection où sa femme était l'héroïne"(page 143)

    "Il allait devenir père et sentit que c'était un rôle à sa mesure." (page 175)

     

     

    Ces quelques extraits ne vous donnent pas vraiment le ton de ce livre

    Il n'y a qu'une façon de le savourer : c'est de le lire en son entier


    20 commentaires
  • Je rencontre...non je croise une personne...

     

    Son  sourire me rappelle quelqu'un...

     

    Qui ? Je ne sais pas...

     

    Une dame l'aborde et dès que je l'entends parler...

    et dès que je l'entends rire...

    je sais qui elle est,où je l'ai rencontrée

    et je retrouve son prénom...

     

    Elle, elle ne semble pas me reconnaître.

    Il est vrai que, pour le moment, je n'ai pas dit un mot...

     

    Ainsi donc, une voix ou un sourirerestent en mémoire

    plus vivace qu'un visage

    et von suffire à raviver des souvenirs que l'on croyait éteints.


    19 commentaires
  • Tout d'abord, voici les réponses aux devinettes que je vous ai proposées hier

    dans l'ordre:

    Le soleil, les murs, la fumée, une chaussure,la prise de courant, l'oeuf et l'oiseau

     

    Et je vous en offre une autre

    mais je vous donne la réponse tout de suite car je doute que vous la trouviez de vous-même

    parce que, moi, même en ayant la réponse devant les yeux, j'ai mis quelques secondes à comprendre ..et, encore ai-je du lire la réponse à voix haute...Bon, on n'a pas l'esprit vif tous les matins

     

    Un athée et un abbé tombent ensemble dans un fossé plein de boue.

    Que retire-t-on en les relevant?

     

     

    deux provinces grecques:

    La Thessalie et la Béotie

     

     

    Demain, nous passerons à autre chose, je ne sais pas encore à quoi, mais, promis, je ne vous proposerai pas de devinette

     

     



    12 commentaires
  • Une fois n'est pas coutume

     

    Aujourd'hui,  je vous propose quelques devinettes

     

     

    "Qu'est-ce qui passe dans le bois

    sans déchirer sa robe de soie?"  ELUARD

     

     

    " Qu'est-ce qui fait le tour de la maison

    sans jamais entrer dedans?"     ELUARD

     

     

    "Qu'est-ce qui monte au ciel

    sans aile et sans échelle?"   CLaude ROY

     

    "Ma jumelle et moi, quand nous nous sommes choisies

    Nous allons toujours avec notre maître

    qui nous fait faire des kilomètres.

    Quand je suis sale, il me maquille

    Et après je brille. Qui suis-je?"   Un élève de de cinquième

     

    Je suis petite et pleine d'énergie

    et quand quelqu'un m'ennuie,je lui fais mal.   Un élève

     

    "Une chambre blanche toute brodée, fermée sans clefs, qu'est-ce?"

                                                              Claude Roy

     

    "Cinq voyelles, une consonne

    en français, composent mon nom

    et je porte sur ma personne

    de quoi écrire sans crayon"   VOLTAIRE

     

     


    12 commentaires
  • 2013janvier30Poet-Laval-019.jpg

     

     

    Isolée sur son promontoire, cette église est très, très ancienne...Aucun document écrit ne nous indique la date de sa fondation...Sans doute a-t-elle pris la place d'un temple païen...Restaurée de nombreuses fois, c'est un lieu qui incite au recueillement, à la sérénité et nous aimons y faire une halte quand nous passons dans le coin...C'est toujours avec le même bonheur que nous en faisons le tour...L'hiver, elle est  fermée...  L'été, il y a quelques beaux concerts...

    Mais ce que nous admirons  le plus  lors de notre dernière visite, en revenant de Dieulefit et de Poët-Laval qui sont à quelques kilomètres seulement, c'est ce chêne majestueux qui veille sur le cimetière et sur l'église et c'est lui que j'ai voulu mettre à l'honneur en prenant la photo...

    Le poème de Guillevic me revient en mémoire

     

    "Au dehors l'arbre est là, et c'est bon qu'il soit là.

     

    Signe constant des choses qui plongent dans l'argile;

    Il est vert, il est grand, il a des bras puissants.

     

    Ses feuilles comme des mains d'enfant qui dort

    S'émeuvent  et clignent."

                                Guillevic (Terraqué)

     

    Evidemment, vu la saison, il n'y a que la première phrase qui corresponde...

    Les feuilles nous reviendrons les voir  un peu plus tard...

    Mais, avec ou sans feuilles, il est là l'arbre...et bien là et cela est bon de le voir


    11 commentaires