• Ce matin, je reçois un envoi d'historiettes.
    Voici les deux premières
    1. Nudité
    Je conduisais avec mes trois jeunes enfants un soir d'été chaud lorsqu'une femme dans une décapotable devant nous se lève et nous salue de la main. Elle était complètement nue ! J'étais encore sous le choc quand mon petit garçon de 5 ans assis sur le siège arrière dit :
    — « Maman! La dame ne porte pas sa ceinture de sécurité !

    2. Honnêteté
    Mon fils Zacharie, 4 ans, sort de la salle de bain en criant pour me dire qu'il avait laissé échapper sa brosse à dents dans les toilettes. Je récupère alors la brosse à dents et la jette à la poubelle.
    Zacharie me regarde faire, pensif un moment, puis prend MA brosse à dents et me la donne avec un sourire. > — « C'est mieux de jeter celle-là aussi alors ; elle est tombée dans les toilettes il y a quelques jours de ça


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  •  

    "Croyez en l'extase
    .
    .
    des nuages réconciliés en clarté...
    Croyez en l'extase des nuages
    qui traversent les grands horizons,
    au petit vent du soir, au coeur de l'été chaud,

    croyez à la douceur d'une amitié ou d'un amour,
    à la main qui serre votre main
    car demain, mais n'y pensez pas
    demain éclateront peut-être les nuages

    et le vent emportera vos amours,
    tenez-les serrés,
    ne vous endormez pas
    sur un reproche non formulé,

    endormez-vous réconciliés,
    vivez le peu que vous vivez dans la clarté."

    Julos Beaucarne

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  • "Un sage prit la parole et dit :" Une erreur courante consiste à ramener l'amour à ses seuls visages de la relation parent-enfant, du couple ou de l'amitié. L'amour s' exprime en effet de diverses manières. Mais il peut prendre bien d'autres formes. L'amour d'un paysage ou d'une oeuvre d'art peut ouvrir notre coeur à des dimensions aussi vastes qu'une relation amoureuse. Notre coeur, une fois qu'il résonne à la vibration de l'Ame du monde, peut s'émouvoir d'un rien : un sourire, une fleur qui éclôt, un nuage dans le ciel, le regard d'un inconnu croisé dans la rue. Il ressent de la compassion pour tout être vivant. Il réprouve avec force toute forme de cruauté, non seulement envers les humains, mais aussi envers les bêtes, quelqu'en soient  les raisons. Il aime le monde, l'univers, la vie."

    Un sage prit la parole et dit : "lorsqu'il prend racine dans notre coeur, cet amour universel transforme notre façon d'être et de vivre. Il n'y a plus ni étranger, ni lointain. Tout être vivant nous est proche, toute souffrance nous concerne. Tout être est notre ami, notre parent, notre enfant."

               Frédéric Lenoir (L'âme du monde pages 117-118)


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  • Il est des moments où tout s'éclaire soudain.

    Un seul chemin est devant nous, évident .

    Aucun doute n'est possible.

    Là est notre place.

    J'étais encore à l'école primaire quand j'ai connu une telle fulgurance...Je devais avoir  huit ou neuf ans, pas davantage...J'étais dans une école religieuse...La soeur cuisinière avait une idée fixe et chaque fois qu'elle rencontrait maman, elle lui disait que j'avais certainement la vocation et que je pourrai bien devenir religieuse...Maman écoutait sans mot dire mais moi, les certitudes de la brave soeur me troublaient...

    Et , un jour, brusquement, toutes mes inquiètudes furent balayées.

    Il était certain , me suis-je dit, que Dieu qui nous aimait voulait notre bonheur...Or moi, dans le marécage de mes doutes, j'avais quand même une certitude absolue, une seule : pour que je sois heureuse, pour que je sois moi-même, que je justifie mon existence, il fallait , il fallait absolument que j'aie au moins quatre enfants, c'était ainsi, je n'y pouvais rien changer...

    La vie religieuse étant incompatible avec la maternité, il était évident que la petite soeur se trompait et ses paroles ne me causèrent plus aucun trouble.

    Un seul chemin pouvait s'ouvrir devant moi.

     

     

     

    J'ai déjà publié ce texte en août 2010 et c'est  ce que Quichottine  vient de publier chez blogspot  qui le rappelle à mes souvenirs et m'incite à le sortir des oubliettes 


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  • Hier, avec mes primevères, j'étais toute fière, c'était comme si j'avais fait rentrer le printemps dans la maison et à l'entour...

    Mais ce matin, surprise !

    Il neige ! des petits flocons volettent dans le vent qui souffle avec ardeur....

    Et, depuis ce matin, la jolie danse des flocons n'a pas cessé...Pour le printemps, on attendra encore un peu...

    Certes, c'est joli..mais moi j'ai furieusement envie de soleil, de douceur, d'un peu de chaleur

    Et puis, cette neige qui ne cesse de tomber, cela m'angoisse....Il ya quelques jours , j'ai lu un livre splendide qui raconte les pérégrinations d'un facteur isolé dans une tempête de neige  avec un jeune garçon...

    La tempête est si violente qu'ils n'y voient pas à un mètre devant eux...Pendant un moment, je me sens inconsciemment avec ces deux personnages de roman ,  perdue dans la tempête avec eux...

    Puis, je me raisonne évidemment, je suis au chaud dans ma maison et c'est aujourd'hui une belle journée d'hiver, ni plus ni moins...

    Mais ce petit moment d'angoisse me  permet de me rendre compte, une fois de plus, combien notre regard et notre ressenti sont parfois plus puissants que la réalité objective....

    Alors, quand nous ne pouvons pas changer la réalité, et c'est le cas la plupart du temps, changeons notre regard...

     

    Tout à l'heure, je suis allée faire une petite promenade ...sur un chemin, à l'abri du vent...

    Et j'ai goûté les charmes de l'hiver avec délices...oui, je peux le dire.


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