• J'ai lu un livre de Marie-Madeleine Davy :   NOCES

    Elle dit: "Il n'y a pas de dualité et je ne le savais pas: Tout est noces"

    Mais,pour le moment,c'est surtout un passage qui m'a retenu,page 26,je vous le fais partager

    "Un jour, Jung fut questionné à propos d'une possible guerre atomique.

     

    Sa réponse demeure encore valable aujourd'hui: "Je pense,dit-il, que celà dépend du nombre de gens qui pourront supporter la tension des opposés en eux-mêmes.S'il y en a assez, je pense que nous pourrons éviter le pire. Mais sinon,s'il y a une guerre atomique,notre civilisation périra, comme bien d'autres ont péri auparavant, mais sur une bien plus grande échelle"

    Eh bien , gardons espoir et mettons-nous à la tâche, 

    il est urgent de comprendre que les opposés ne sont pas là pour s'exclure mais au contraire pour se compléter.


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  • Mais où trouve-t-elle tant de courage et d'amour ?

     

     

    Je continue ma lecture de ETTY  HILLESUM,

    c'est une lecture que l'on fait à petits pas, page après page, lentement.

    elle est enfermée dans le camp Westerbork

    et voici ce qu'elle écrit à ses amis.

     

     

    "...oui, la détresse est grande, et pourtant il m'arrive souvent, le soir, quand le jour écoulé a sombré derrière moi dans les profondeurs, de longer d'un pas souple les barbelés, et toujours je sens monter de mon coeur  - je n'y puis rien? c'est ainsi, cela vient d'une force élémentaire -  la même incantation :

     La vie est une chose merveilleuse et grande,

    après la guerre nous aurons à construire un monde  entièrement nouveau,

     et à chaque exaction, à chaque nouvelle cruauté, nous devrons opposer un petit supplément d'amour et de bonté à conquérir sur nous-mêmes.

    Nous avons le droit de souffrir, non de succomber à la souffrance.

     Et si nous survivons à cette époque, indemnes de corpse et d'âme, d'âme surtout, sans amertume, sans haine, nous aurons aussi notre mot à dire après la guerre.

    Je suis peut-être une femme ambitieuse, j'aimerais bien avoir un tout petit mot à dire."

                                                                     (Lettres de Westerbork)


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  • Il y a quelques jours j'ai reçu cet e-mail.

    Je salue le courage de ce jeune homme et je suis heureuse de faire connaître son action.

     

     

     

     

     Bonjour,

    Je m'appelle Victor Blot, j'ai 21 ans et je suis épileptique depuis mes 6 ans.
    Je crée une équipe pour courir les 20 km de Paris au profit de l'Institut du Cerveau et de la Moelle épinière.

    ​Cette action a deux objectifs :

    Faire connaître la maladie

    Par mon action, je souhaite montrer que de nombreux épileptiques peuvent avoir une vie "normale". En ce qui me concerne, par exemple, j'ai déjà couru les 20 km de Paris à trois reprises, je pratique le rugby depuis 15 ans et je suis en 2e année de BTS.

    Pourtant, malgré les médicaments que je prends tous les jours, je fais encore régulièrement des crises (entre 10 et 15 par mois), dont certaines sont très impressionnantes. 500 000 personnes sont épileptiques en France. Si chacun connaissait un peu mieux la maladie, il saurait mieux comment réagir s'il assistait à une crise, ce qui faciliterait la vie des épileptiques.

    IL N'EST PAS POSSIBLE D'AVALER SA LANGUE PENDANT UNE CRISE D'ÉPILEPSIE. Selon les cas, les symptômes sont très divers (contractions musculaires, perte de conscience, perte d'urine...).

    ---------------------------------------------

    Si vous assistez à une crise :

    1. Ne paniquez pas. Une crise ne dure qu'une à cinq minutes.
    2. Sécurisez : écartez les objets dangereux, arrêtez la circulation si vous êtes près d'une route...
    3. Ne contraignez pas physiquement la personne (ne mettez rien dans sa bouche).
    4. Restez à ses côtés pour la retenir si elle tombe.
    5. Restez avec elle jusqu’à ce qu’elle se remette. Il est possible que ses propos soient incohérents quelques temps.

    ---------------------------------------------

    Récolter des dons pour faire avancer la recherche

    ​La recherche constitue un espoir pour les épileptiques. En France, un institut de recherche, l'Institut du Cerveau et de la Moelle épinière (ICM), contribue à faire avancer la connaissance sur l'épilepsie et d'autres maladies du cerveau. Je place beaucoup d'espoir dans leur travail et ai donc décidé de les soutenir, en rêvant qu'un jour un traitement permettra de supprimer mes crises !

    Cette année, j'espère que tous ensemble nous pourrons faire un don de 5000 € à l'ICM. Et pour cela, j'ai besoin de vous !

    Je vous invite à visiter ma page de collecte, à faire un don si vous le pouvez et à parler de cette collecte à vos contacts.

     

    N'hésitez pas à faire connaître mon action

    • Participez avec moi, c'est un excellent moyen de faire connaître mon action, ne serait-ce que quand vous vous vantez de vous être mis à la course à pied !
    • Découvrez et faites connaître ma page badge.png, mon compte Twitter (@Epilepsie20km) et le site de l'équipe.
    • Testez vos connaissances sur l'épilepsie et proposez aux gens de votre entourage de faire de même en participant à notre quiz.png. En jeu, une inscription aux 20 km de Paris.
    • Transférez cet e-mail à vos contacts !

    À très bientôt j'espère !

    Victor
    contact@couronscontrelepilepsie.com
    www.couronscontrelepilepsie.com
    06 48 74 20 97

     
     
     

    Pour participer :

    - Courez dans l'équipe
    - Encouragez les coureurs le jour de la course
    - Participez à l'organisation en amont

    Formulaire d'inscription

     

    - Donnez à l'Institut du Cerveau et de la Moelle épinière

    Page de collecte


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  •   C'est avec circonspection que j'ai lu ce conte.

     

    Que veut-il nous dire?

     

    Que notre destin est tracé et que notre seule liberté consiste à le suivre.

     

    Ce serait bien affligeant...

     

    Et puis le héros de ce conte n'accepte pas son destin, au contraire, il veut fuir;

     

    Et c'est justement, en voulant y échapper, qu'il se précipite vers sa mort prochaine.

     

    C'est sa peur morbide qui lui fait faire n'importe quoi et cause son malheur.

     

    Mais, diront certains, s'il était resté là où il était, là où il avait croisé l'ange de la mort,

     

    qu'aurait fait ce dernier ?

     

    Serait-il allé quand même en Inde puisqu'on le lui avait ordonné

     

    ou l'aurait-il cueilli là où il l'avait rencontré, à Jérusalem ?

     

    ou perplexe, n'aurait-il rien fait du tout ?

     

    Peu importe après  tout;

     

    Ce que veut nous dire ce conte, me semble-t-il,  c'est que la peur est souvent mauvaise conseillère et la cause de bien des maux.

     

    C'est la peur qui est la source de la plupart de nos souffrances.

     

    Alors tentons de nous en libérer

     

    et d'accueillir ce qui vient paisiblement;

     

    et quand il viendra,  l'ange de la mort

     

    car il viendra un jour,

     

    mais inutile de se précipiter dans ses bras,

     

    comme le fait ce pauvre homme,

     

    peut-être et pourquoi pas,

     

    saurons-nous l'accueillir avec le sourire,

     

    et sans trembler,

     

    et en le regardant droit dans les yeux.


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  • C'est un poëme de Jean Rousselot   (Petits poèmes pour coeurs pas cuits)...

    Je le connais depuis longtemps et je l'ai retrouvé avec un grand bonheur...Savoir parler avec autant de clarté aux petits comme aux grands,c'est vraiment remarquable.

         

     

       "  Si tu vois un escargot en panne,
           n'interviens pas.Il s'en tirera tout seul.
           Tu pourrais le vexer.Ou bien- qui sait?-
           le rendre malade.

           Même conseil en ce qui concerne les étoiles.
           Si tu en vois une qui n'est pas à sa place,
           sur les étagères du ciel,
           dis-toi qu'elle doit avoir ses raisons.

           Il n'est pas recommandé non plus
            de pousser la rivière dans le dos
           pour qu'elle aille plus vite:
           elle fait son possible.

                 

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          Ah  j'oubliais: les cailloux font ce qu'ils peuvent,
                                   eux aussi,
            en attendant d'aller dans la bétonneuse.
           Evite donc de leur donner des coups de pied,
                              même en douce."
          


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