• http://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=0Brwa4tZAKg#t=876s

     

     

    Hier, une amie me téléphone pour me recommander une émission de radio qu'elle vient d'écouter en différé.

     

    C'est sur France Culture, dans les racines du ciel,  et c'est le poète Christian Bobin qui est interwievé...

     

    Je m'empresse de l'écouter à mon tour, et comme je l'ai bien aimé, j'ai envie de la partager avec vous et je vous envoie le lien  (au-dessus)

     

    C'est un dialogue que je re-écouterai...A chaque écoute, il ya quelque chose de nouveau qui vient à nos oreilles;

     

    Hier, ce que j'ai retenu,  c'est ce qu'il dit de la sainteté et qui n'est pas ce que l'on nous a appris mais qui me parle bien davantage.

    La sainteté,dit-il, c'est suivre les veines du bois de la vie...

    La sainteté, c'est simplement ne pas faire  vivre le mal qui est en soi...

     

    J'ai aimé aussi ce qu'il dit de cette femme qui entre dans un café où il s'était arrêté avec un ami et qui serre la main de tous ceux qui sont là , connus ou inconnus, (une vraie poignée de main, dit-il) 

     

    J'ai aimé aussi qu'il nous rappelle que la poésie  célébrait le temps présent mais qu'elle était là aussi pour rassembler les morts et les vivants...

     

    Et j'ai aimé son rire. 


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  • Il est des êtres faits pour servir
    et d'autres pour être servis.

    Reconnaître l'ordre établi
    permet parfois de le transformer.

    Savoir cela :
    ceux qui servent
    trouvent souvent leur bonheur
    dans leur service même

    Et ceux qui sont servis
    et à qui reviennent les honneurs
    souvent ignorent la plénitude
    et c'est leur inachèvement
    et leur douleur
    qui les obligent à la métamorphose.

    Que ceux qui trouvent leur joie dans l'ombre
    acceptent enfin de briller
    pour que les autres puissent découvrir
    les délices inépuisables de la modestie.


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  • Je rentre dans la librairie.

    J'aperçois ce livre " Le plaisir de vivre"...Et je l'achète aussitôt, sûre que c'est le livre que je dois lire en ce moment.

     

    Il est écrit par une vieille dame de 92 ans : Anne Ancelin Schützenberger, la créatrice de la psychogénéalogie.

    Et elle peut dire que, malgré tous les problèmes, tous les obstacles qu'elle a pu connaître  au cours de sa vie, elle a su en savourer la saveur...et même dans le malheur , elle a su saisir les hasards heureux qui ont jalonné son parcours...

    Ce livre, je l'ai lu très vite, trop vite, avide de mieux connaître son auteur et de m'approprier, si l'on peut dire, sa sagesse...mais je le relirai et le savourerai...en attendant, ces quelques petitspassages pour vous en donner une idée.

     

    " L'une des choses que j'ai apprises avec l'âge, ou plutôt qui s'est imposée à moi, est que l'on peut prendre plaisir à vivre à  tout moment, dans n'importe quelle situation de bonne ou mauvaise santé, voire de souffrance, et que ce plaisir de vivre améliore la situation, quelle qu'elle soit."

     

    "...apprendre à se faire plaisir régulièrement et chaque jour, est tout un art et une science, difficile à acquérir, mais je le répète, il est vital de le faire."

     

    " Il me semble que la seule liberté qu'on ait, c'est de répéter inconsciemment ou de choisir consciemment de répéter ou de se distancier de ce qui a été fait ou non par nos ancêtres.

    Si l'on ne comprend pas son histoire et dans quoi elle s'inscrit, on n'est pas libre.

     

    "...la chance d'un hasard heureux, cela arrive sans arrêt. Il me semble que beaucoup de choses arrivent parce qu'on y croit. Et parce que l'on y croit, on est capable de le voir lorsque cela survient."

     

    "Dans ma famille, on a si souvent perdu tout ce qu'on possédait, et reconstruit sa vie, que c'en est  une habitude."

     

     

     

     

     

     

     

     


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  • "Dans son sommeil, un homme rêve qu'il est un papillon.

     

    Il voltige de fleur en fleur, il butine, il ouvre, il referme ses ailes.

     

    Il a la légèreté du papillon, sa grâce et sa fragilité.

     

    Soudain il se réveille, et il s'aperçoit avec étonnement qu'il est un homme.

     

    Mais est-il un homme qui vient de rêver qu'il était un papillon ?

     

    Ou bien est-ce un papillon qui rêve qu'il est un homme?

     

     

    Je lis cette petite histoire dans les philofables de Michel  Piquemal...

    Ce n'est pas toujours simple de distinguer  nettement la réalité et le rêve.

    Or, nous avons besoin des deux....L'essentiel est de bien savoir où nous en sommes;


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  • Je viens de découvrir le poëte anglo-indien Nissim Ezechiel...C'est une voix originale.

    Né à Bombay en 1924,mort quelques 75 ans plus tard...
    Voici deux de ses poëmes

                "   Je sais que le bois quand il brûle
    Produit cendres et fumée.
    Il y a une loi qui explique
    Comment et où le bois brülé disparaît.
    Avec l'amour,c'est différent.
    L'amour enfreint les lois de l'incendie,
    S'embrasant dan le vent violent
    sans être dévoré pour autant.
    Plus vous aimez, moins vous vous consumez."

     



    "Pourquoi tant de poëtes
    De l'anthologie grecque
    Disent-ils qu'il vaut mieux ne pas naître
    Et,si l'on est né,  mourir jeune.
    Je ne suis pas d'accord.
    Rien ne vaut mieux que naître.
    Et une fois né d'écrire des vers disant

     qu'il est préférable de ne pas naître.
    De vivre longtemps
    Et d'écrire des vers disant
     Que le mieux est de mourir jeune.
    Parce que, si l'on ne naît pas,
    que peut-on dire?
    Et si l'on meurt jeune
    comment apprendre à bien le dire?"


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