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Quand j'étais à Dieulefit, j'ai lu avec un très vif intérêt le dernier livre de GUY CORNEAU où il retrace son combat contre un cancer qui a failli lui coùter la vie...Peut-être en reparlerai-je un jour, pour le moment je me contente de relever ce passage qui a attiré mon attention (page 198)
"Puis je me plonge dans une méditation où je m'attache à déguster le moment présent.
Je ne le fais pas en m'enfermant dans une bulle concentrée et peureuse de distractions qui pourraient se présenter. Au contraire, je m'unis à tout et je me sens libre d'être qui je suis libéré de de mes soucis, de mes désirs, de mes lourdeurs.
Pour quelques minutes, je choisis la légèreté. Je le fais en ouvrant tous mes sens, accueillant l'univers entier, jusqu'à sentir parfois que l'univers entier existe à l'intérieur de moi. Il s'agit d'une présence élargie qui me nourrit en profondeur. Il s'agit d'une présence élargie qui me nourrit en profondeur.
Il s'agit d'exister sans but et d'exister sans plus, si je peux m'exprimer ainsi. Exister sans attente, sans demande, sans recherche particulière, dans la simple délectation de sa propre présence."
Guy Corneau (Revivre)
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Il me téléphone.
Ce n'est pas qu'il ait grand chose à dire,dit-il, mais il faut bien passer le temps;
Je lui demande ce qu'il fait.
-Eh bien, me dit-il, j'attends, je m'assois sur une chaise et j'attends...Oh ! ce n'est pas que j'attende vraiment quelque chose, en fait je n'attends rien, je sais bien qu'il n'y a rien à attendre et que la journée va être stérile et inutile comme toutes les autres, mais quand même j'attends...
Bien sûr, quand j'étais jeune, c'était différent...
-Ah! lui dis-je, parce que toi., tu as été jeune....mais moi, je ne l'ai jamais été...et c'est ce que j'attends..et je sens que ça vient....
J'ai réussi à le faire rire, la journée n'est donc pas perdue..
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Voilà un livre témoignage qui donne un choc.
Il peut faire peur au premier abord;
Pourtant, voilà une charmante petite famille où le bonheur semble régner : un jeune couple , ils s'aiment, ils ont un travail qui leur convient tout à fait, ils ont deux enfants...Tout va bien...et voilà qu'ils apprennent que la petite Thaïs, qui a deux ans, est atteinte d'une maladie génétique très rare et qu'elle n'a plus que quelques mois à vivre... et quelque temps plus tard naît le troisième enfant : une petite fille atteinte elle aussi de cette maladie..Mais, elle, peut-être pourra-t-on la sauver parce qu'on va la soigner dès sa naissance...
Mais rien de larmoyant....La joie de vivre est là malgré tout.
Et la maman fait cette promesse à sa fille :
"'Tu vas avoir une belle vie.Pas une vie comme les autres petites filles, mais une vie dont tu pourras être fière. Et où tu ne manqueras jamais d'amour"
Et malgré des moments très difficiles, et grâce à toute une chaîne d'amis et de parents très dévoués, ils parviennent à donner à leurs enfants toute l'attention dont ils ont besoin...
Malgré la gravité de l'état de santé de Thaïs,ils arrivent à passer des vacances avec la famille agrandie.
"Les enfants ne se contentent pas de jouer avec Thaïs. Conscients de l'état de santé de leur cousine et de ce qui l'attend à brève échéance, ils veillent sur elle. Ils viennent sans arrêt s'assurer qu'elle va bien, qu'elle ne manque de rien"
Le livre se termine à la mort de Thaïs, dix-huit mois plus tard.
Au début du livre,les mots du petit Gaspard, l'aîné de la famille qui a 4 ans et demi :
"C'est pas grave, la mort, c'est triste, mais c'est pas grave."
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Ils ont seize ans quand ils se rencontrent pour la première fois;
Ils se marient quatre ou cinq ans plus tard.
Il est son meilleur ami, elle est sa meilleure amie.
Des enfants viennent vivifier leur union.
Pas un nuage à l'horizon;
Ils oublient que l'amour demeure toujours fragile;
Un jour, elle se rend compte qu'il téléphone très souvent à une autre
et que leur conversation aborde le domaine intime
et qu'ici, à leur foyer, il est malgré les apparences
plus souvent absent que présent.
Elle se sent trahie, abandonnée, réduite à néant...
Après de longs mois douloureux, ils peuvent à nouveau se parler,
se retrouver, se comprendre, se pardonner....
Et la vie reprend
La petite fleur amour a su résister
Et peut-être même se trouve-t-elle embellie.
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En cette matinée du dimanche de Pentecôte, nous allons à Dieulefit
Non, je ne retourne pas au centre même si j'en ai de bons souvenirs
Nous allons au marché des potiers
Et il y a une animatin musicale : des artistes, à la fois clowns et musiciens et qui ont trouvé pour se déplacer un étrange moyen de locomotion.
Sur le marché des potiers, oui, on trouve des chaussures mais il n'est pas recommandé de se les mettre aux pieds, elles manquent un peu de souplesse..
On trouve aussi des bijoux, des lustres arabes, des sculptures, certaines très drôles et très originales
et puis, bien sûr, des pots de toutes sortes.
Cette année, c'est la onzième fois que ce marché a lieu et il attire beaucoup d'artisans et de visiteurs...
Ici, c'est assez tôt dans la matinée..mais l'après-midi, c'est la foule...
On peut voir travailler le potier, assister à une cuisson... des démonstrations de soufflage de verre.
il y a de la faïence, du grès, de la porcelaine, de la terre vernissée, des terres enfumées, du raku...
Ce n'est qu'un petit aperçu de tout ce que l'on pouvait voir et admirer.
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