• Je vous ai parlé de lui il y a deux jours
    Je viens de découvrir cette vidéo sur Internet et j'ai envie de la partager avec vous
    Jusqu'à présent, j'avais entendu Alexandre Jollien à la radio seulement , je ne l'avais pas vu...
    Quand je vois des hommes tels que lui, je retrouve un peu de fierté de faire partie de l'humanité, je retrouve un peu de courage

    22 commentaires
  •   Mimétique, elle s'accordait à son interlocuteur et lui lançait à voix haute ce qu'il pensait tout bas. Chacun se faisait d'elle une image très différente.

      Ainsi pouvait-elle assouvir sa passion du mensonge. Elle se mentait aussi à elle-même. C'était une drogue. Elle employait toutes les armes de la séduction et devenait réellement l'autre : sa voix changeait, sa démarche, ses gestes, son vocabulaire, jusqu'à ce que l'autre soit en son pouvoir.

       Elle n'aimait à conquérir que pour mieux briser. Dès qu'elle arrivait en un nouveau lieu, elle commençait à se faire adorer. Toujours à la recherche d'une scène à sa mesure, elle fascinait. Elle s'enivrait de ses propres discours.  Elle aurait pu soutenir les thèses les plus contradictoires rien que pour le plaisir de suivre les méandres de ses phrases. Les mots lui ôtaient toute faculté de jugement et l'emportaient comme une musique. Elle était prise d'un vertige verbal. elle vivait réellement ses mensonges. Elle sentait la moindre résistance et n'avait de cesse qu'elle ne l'ait brisée.

      Il était difficile de ne pas la croire : elle posait sur vous un tel regard et savait trouver un si touchant accent ! Et elle se sentait si sûre d'elle et de son pouvoir que, même après avoir humilié quelqu'un et l'avoir blessé durement, il lui suffisait de redevenir charmeuse et grâcieuse pour que l'autre oublie  aussitöt le passé...D'ailleurs elle-même ne l'avait-elle pas oublié?  Sa naïveté alors était stupéfiante...Et si l'autre lui témoignait qu'il ne se laisserait pas posséder à nouveau, elle jetait bas son masque et le mépris succédait à la comédie qu'elle venait de jouer.

      Autour d'elle régnait toujours une atmosphère trouble et fatigante parce que trop éprouvante pour les nerfs...

      Elle n'aimait rien tant que le désordre et évoluait au gré de ses caprices et de ses fantaisies.

      Une seule arme pouvait l'atteindre : l'indifférence.


    18 commentaires
  • "Sur le chemin du retour, je pressens qu'au fond de toute grande joie, il y a un coeur qui s'élargit, un être qui retrouve sa dimension, moins l'onfait cas de soi, moins l'on souffre. Rencontrer véritablement autrui, l'écouter y contribue assurément.

      La joie décentre"

     

    " L'ascèse va avec la joie, elle conduit au dépouillement, et non aux mortifications et aux tristes privations"

     

                                                                   Alexandre Jollien

    Dans ce dernier livre "Le philosophe nu", comme dans les précédents d'ailleurs, il fait le pari de la transparence et de l'authenticité et nous livre ses réflexions dans la plus grande simplicité.

    Son parcours est pour le moins étonnant puisque, né handicapé moteur cérebral,il a passé ses dix-sept premières années en institution spécialisée, puis s'inscrivant en faculté de philosophie, il a pu échapper au sort réservé à ceux qui souffrent d'un tel handicap,il est devenu philosophe, , il s'est marié et a deux enfants...Ses ouvrages, devenus des best-sellers, ont fait de lui, un conférencier sollicité.


    27 commentaires
  • Sur la branche d'un arbre

    Je crois voir un oiseau

    qui s'apprête à l'envol.

     

    Mais ce n'est qu'une feuille

    une feuille fanée

    qui s'agite, qui tournoie,

    qui offre sa dernière danse

    avant la chute finale.

     

    Mais qui la meut,

    qui la rend si vive et gracieuse ?

     

    Il n'y a pas de vent,

    pas un souffle.

     

    3534955119_f194bb2c02.jpg                                                                             flickr 

     

    L'air est immobile

     

    Et pourtant elle danse.


    21 commentaires
  •                   2010NOVEMBRE-101.jpg

     

      Bien sûr, j'en avais entendu parler mais je n'avais encore jamais rencontré quelqu'un qui l'avait vu récemment, quelqu'un qui était allé tout exprès à Toulon pour recevoir son étreinte  et, comme chaque fois , des milliers de personnes étaient là qui n'attendaient qu'une chose, qui n'étaient venus que pour cela , que pour ce moment là : Amma les prenant dans ses bras  chaleureusement...Et ensuite ils s'en vont , ils sont les mêmes et pourtant différents...

    Et j'ai pu constater que la légende ne mentait pas..Cet homme qui me parle de Amma, il est brave certes mais toujours plus ou moins en révolte contre  la société, contre les uns et les autres  et ,ce jour-là, je le trouve apaisé, il peut parler de ceux qui ne sont pas en accord avec lui sans manifester d'agressivité..C'est évident, l'étreinte d'Amma l'a rapproché des autres, lui a donné le désir de les comprendre, de les aimer tout simplement...

    Et moi qui étais parfois un peu agacé par cet homme et ses raisonnements à l'emporte pièce, voilà que, moi aussi, ce matin-là, je me sens proche de lui comme si le rayonnement de cette femme arrivait jusqu'à moi..

    Deux ou trois jours après cette rencontre, je découvre le dernier numéro de la revue "Sources"

    Et, coïncidence étonnante, il y a un article de huit pages sur Amma..A vrai dire, puisqu'elle vient de passer en France, c'est assez normal que cette revue en parle....

     

      Ainsi donc, cette femme a donné le darshan (étreinte)," a pris dans ses bras près de trente millions de personnes. ses oeuvres sont parmi les plus importantes de l'Inde. Ses réseaux innombrables;Les fonds que drainent ses tournées sont entièrement réinvestis dans ses projets de développement et d'aide. Ses écoles, son Hôpital, , son université sont à la pointe de la recherche...Elle s'est donné la tâche monumentale de consoler l'humanité qui se présente à elle, de lui donner, au moins pour un instan t,, cette joie qui lui permettra de faire face plus fort, plus doux, plus aimant aux défis du monde et de sa destinée"

      Une des bénévoles qui se trouvait là pendant son passage en France dit que , pour elle, la chose la plus importante est que  tout, avec Amma , se fait dans la joie.

                                      2010NOVEMBRE-100.jpg


    25 commentaires