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Je vous ai parlé de lui il y a deux joursJe viens de découvrir cette vidéo sur Internet et j'ai envie de la partager avec vousJusqu'à présent, j'avais entendu Alexandre Jollien à la radio seulement , je ne l'avais pas vu...Quand je vois des hommes tels que lui, je retrouve un peu de fierté de faire partie de l'humanité, je retrouve un peu de courage
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Mimétique, elle s'accordait à son interlocuteur et lui lançait à voix haute ce qu'il pensait tout bas. Chacun se faisait d'elle une image très différente.
Ainsi pouvait-elle assouvir sa passion du mensonge. Elle se mentait aussi à elle-même. C'était une drogue. Elle employait toutes les armes de la séduction et devenait réellement l'autre : sa voix changeait, sa démarche, ses gestes, son vocabulaire, jusqu'à ce que l'autre soit en son pouvoir.
Elle n'aimait à conquérir que pour mieux briser. Dès qu'elle arrivait en un nouveau lieu, elle commençait à se faire adorer. Toujours à la recherche d'une scène à sa mesure, elle fascinait. Elle s'enivrait de ses propres discours. Elle aurait pu soutenir les thèses les plus contradictoires rien que pour le plaisir de suivre les méandres de ses phrases. Les mots lui ôtaient toute faculté de jugement et l'emportaient comme une musique. Elle était prise d'un vertige verbal. elle vivait réellement ses mensonges. Elle sentait la moindre résistance et n'avait de cesse qu'elle ne l'ait brisée.
Il était difficile de ne pas la croire : elle posait sur vous un tel regard et savait trouver un si touchant accent ! Et elle se sentait si sûre d'elle et de son pouvoir que, même après avoir humilié quelqu'un et l'avoir blessé durement, il lui suffisait de redevenir charmeuse et grâcieuse pour que l'autre oublie aussitöt le passé...D'ailleurs elle-même ne l'avait-elle pas oublié? Sa naïveté alors était stupéfiante...Et si l'autre lui témoignait qu'il ne se laisserait pas posséder à nouveau, elle jetait bas son masque et le mépris succédait à la comédie qu'elle venait de jouer.
Autour d'elle régnait toujours une atmosphère trouble et fatigante parce que trop éprouvante pour les nerfs...
Elle n'aimait rien tant que le désordre et évoluait au gré de ses caprices et de ses fantaisies.
Une seule arme pouvait l'atteindre : l'indifférence.
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"Sur le chemin du retour, je pressens qu'au fond de toute grande joie, il y a un coeur qui s'élargit, un être qui retrouve sa dimension, moins l'onfait cas de soi, moins l'on souffre. Rencontrer véritablement autrui, l'écouter y contribue assurément.
La joie décentre"
" L'ascèse va avec la joie, elle conduit au dépouillement, et non aux mortifications et aux tristes privations"
Alexandre Jollien
Dans ce dernier livre "Le philosophe nu", comme dans les précédents d'ailleurs, il fait le pari de la transparence et de l'authenticité et nous livre ses réflexions dans la plus grande simplicité.
Son parcours est pour le moins étonnant puisque, né handicapé moteur cérebral,il a passé ses dix-sept premières années en institution spécialisée, puis s'inscrivant en faculté de philosophie, il a pu échapper au sort réservé à ceux qui souffrent d'un tel handicap,il est devenu philosophe, , il s'est marié et a deux enfants...Ses ouvrages, devenus des best-sellers, ont fait de lui, un conférencier sollicité.
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Sur la branche d'un arbre
Je crois voir un oiseau
qui s'apprête à l'envol.
Mais ce n'est qu'une feuille
une feuille fanée
qui s'agite, qui tournoie,
qui offre sa dernière danse
avant la chute finale.
Mais qui la meut,
qui la rend si vive et gracieuse ?
Il n'y a pas de vent,
pas un souffle.
L'air est immobile
Et pourtant elle danse.
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Bien sûr, j'en avais entendu parler mais je n'avais encore jamais rencontré quelqu'un qui l'avait vu récemment, quelqu'un qui était allé tout exprès à Toulon pour recevoir son étreinte et, comme chaque fois , des milliers de personnes étaient là qui n'attendaient qu'une chose, qui n'étaient venus que pour cela , que pour ce moment là : Amma les prenant dans ses bras chaleureusement...Et ensuite ils s'en vont , ils sont les mêmes et pourtant différents...
Et j'ai pu constater que la légende ne mentait pas..Cet homme qui me parle de Amma, il est brave certes mais toujours plus ou moins en révolte contre la société, contre les uns et les autres et ,ce jour-là, je le trouve apaisé, il peut parler de ceux qui ne sont pas en accord avec lui sans manifester d'agressivité..C'est évident, l'étreinte d'Amma l'a rapproché des autres, lui a donné le désir de les comprendre, de les aimer tout simplement...
Et moi qui étais parfois un peu agacé par cet homme et ses raisonnements à l'emporte pièce, voilà que, moi aussi, ce matin-là, je me sens proche de lui comme si le rayonnement de cette femme arrivait jusqu'à moi..
Deux ou trois jours après cette rencontre, je découvre le dernier numéro de la revue "Sources"
Et, coïncidence étonnante, il y a un article de huit pages sur Amma..A vrai dire, puisqu'elle vient de passer en France, c'est assez normal que cette revue en parle....
Ainsi donc, cette femme a donné le darshan (étreinte)," a pris dans ses bras près de trente millions de personnes. ses oeuvres sont parmi les plus importantes de l'Inde. Ses réseaux innombrables;Les fonds que drainent ses tournées sont entièrement réinvestis dans ses projets de développement et d'aide. Ses écoles, son Hôpital, , son université sont à la pointe de la recherche...Elle s'est donné la tâche monumentale de consoler l'humanité qui se présente à elle, de lui donner, au moins pour un instan t,, cette joie qui lui permettra de faire face plus fort, plus doux, plus aimant aux défis du monde et de sa destinée"
Une des bénévoles qui se trouvait là pendant son passage en France dit que , pour elle, la chose la plus importante est que tout, avec Amma , se fait dans la joie.
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