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C'est un conte que j'ai trouvé dans"Les contes des sages qui guérissent" de Marie Faucher
"Parfois, sous les décombres, après longtemps, si longtemps qu'on n'y attend plus rien de vif, il arrive des miracles. Ce fut un jour une vieille centenaire, après dix jours, qu'on trouva , vaillante et solide. Elle avait tranquillement attendu, sans trembler, elle, que "ça " vienne, la mort ou la vie, alors du coup, la vie était restée là où elle était en lieu sûr .
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Beauté si belle,si lointaine,
si soudaine
qu'elle fait naître la douleur.
Beauté jamais atteinte;beauté entr'aperçue
beauté toujours fuyante
qui sans cesse nous échappe.
Nostalgie lancinante
d'un en-deça,un jour connu
d'un royaume perdu et pourtant à venir...
Quand cessera cette recherche
obstinée
lancinante
épuisante
Et pourtant c'est elle,source de douleur
qui est aussi source de vie.
Voix angéliques qui nous touchent au plus profond.
voix qui réveillent en nous
un passé oublié
là d'où nous venons
là où nous allons...
De la blessure avivée
jaillira un soleil.
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" L'unique joie au monde, c'est de commencer,, il est beau de vivre parce que vivre, c'est commencer toujours à chaque instant;. Quand ce sentiment fait défaut, prison, maladie, habitude, stupidité, on voudrait mourir"
Pavese (Le métier de vivre)
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Silencieux,le peintre dévisage son modèle.
Il hésite,il retouche.
Le modèle fixe le peintre qui le regarde
Que déchiffres-tu en moi? Que vas-tu me révèler? Je t'interroge et tu m'interroges.
l
Le silence devient de plus en plus dense,impalpable,et répond à cette double interrogation.
Dis-moi quel charme m'attire en ta présence et me fait accepter ces séances de pose que tu m'imposes?
Est-ce de te voir aussi fasciné par cette image de moi que j'ai trouvée jusqu'alors si ordinaire,est-ce ta propre fascination qui me fascine à mon tour? Où cherches-tu à m'entraîner?
-Ce qui me captive ,dit le peintre,c'est d'assister à ta métamorphose,c'est le plus profond de toi que je veux cerner et faire apparaître sur ma toile.Le lendemain,le dialogue reprend:
-Le tableau est trop sombre,dit le peintre,je vais l'alléger par une tâche claire,avance ton bras;
Docile, le modèle s'exécute...Le temps s'écoule...Le peintre est toujours à l'affût,en quête de cette trace invisible qui lui permettra de toucher le mystère....
Mais le voilà qui se lasse:"j'ai trop espéré"
-En quoi t' ai-je déçu?
-J'ai trop rêvé de toi....Tout ce que j'ai cru voir en toi,c'est moi qui l'ai inventé,imaginé,créé...Je me suis trompé...Le soir vient et je te vois telle que tu es: ordinaire, seulement ordinaire.
-Ne me regarde plus,regarde ta toile...Je suis ordinaire,cela est vrai...mais grand est ton talent.J'admire la femme mystérieuse qui a pris place sur ton tableau.Elle me ressemble mais elle n'est pas moi...Elle est ce que je pourrai être si....
-Ce que tu serais,oui, si tu ouvrais ta cage.
Où est le réel,où est le rêve?
J'ai rêvé de toi,j'ai matérialisé mon rêve et je t'ai fait naître plus belle, toujours nouvelle.
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N'attendre rien de l'autre
mais rester ouvert donc blessé
recevoir ce qu'il nous apportes'émerveiller de ce qu'il est
et ne plus être déçu
de ce qu'il ne peut pas donner.
Rester ouvert
et sans même le savoir
donner
comme la fleur épanouie
parfume le passant ravi .
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