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Printemps,printemps, où es-tu passé ?
J'ai beau te chercher
J'ai beau voir tes fleurs border les talus,
s'épanouir dans les jardins,
dans les vergers.
En moi, c'est toujours l'hiver,
c'est toujours le froid et la raideur.
En moi rien ne ressuscite.
Où dois-je te chercher?
Où est la clé?
quel mot, quel geste, quelle offrande
dois-je déposer à tes pieds
pour que tu consentes à m'habiter?
C'était, il y a quelques jours,que j'ai écrit ce texte là
Hier, nous sommes partis en ballade en Ardèche.Le temps n'était pas très engageant :des nuages, de la brume...Mais le ciel s'est embelli peu à peu...des fleurs, des feuilles naissantes un peu partout et l'après midi, une petite sieste au soleil..Nous avions presque trop chaud.. Incroyable !
Le chemin est caillouteux à souhait
mais la pause , au soleil et à l'abri du vent, près de la cascade,
est un vrai moment de plaisir
Le matin, ce sont ces deux superbes jeunes chevaux
qui nous accueillent en hennissant
et nous invitent à savourer le moment présent
Et le soir , on rentre chez soi,
un peu fatigués mais heureux
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"Ma tête
est un arbre
toutes mes paroles
sont les feuilles
que je caresse
et plus je les caresse
plus elles te parlent
moi
comme un arbre
je dis oui à tous les souffles
c'est ce qui me tient lieu de pensée
sinon que mes racines
parfois me montent à la tête
et je ferme les yeux
sur ce que je suis
moins je sais ce que je dis
moins je sais ce que je suis
plus les paroles me poussent
bientôt je serai
avec toi une forêt
j'entends des cris
ils viennent du bout du monde
ils tournent comme des enfants
autour de moi
chaque cri est un visage
je me vois en eux
je me multiplie en eux
et leurs cris deviennent
mon visage
je ne me reconnais plus
mais plus je les entends
et plus je deviens ce que je suis
j'ai besoin du ciel
pour me voir
le ciel est mon miroir
du dedans
je ne sais plus où mon corps s'arrête
ma tête est sans limite
chaque passant est un soleil
nous passons dans la lumière les yeux fermés."
Ce poète nous a quittés , il y a juste un an, le 8 avril 2009...Je viens de découvrir ce poème et il m'a réjouie.... Je ne connais pas son oeuvre qui, je crois, est assez difficile d'accès ...Il était aussi traducteur et théoricien du langage
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avril 2010 4 08 /04 /2010 03:53
Avant, je ne sais pour quoi,
je n'aimais pas les saules pleureurs...
Je les trouvais envahissants,
dégoulinant de pleurs
et vraiment sans pudeur.
Cette année, je les vois tout autrement:
leur vert si tendre,
leur feuillage luxuriant,
leur magnificience...
Ils n'ont pas changé pourtant...
Mais mon regard , lui, a changé...
Et puis, soudain, je pense :
Avant, je les voyais en ville
dans de minuscules jardins
où ils prenaient tout l'espace...
Maintenant, je les aperçois
dans de grands champs
où ils peuvent prendre toute la place
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Voilà le joli bouquet que mes enfants m'ont apporté pour ces fêtes de Pâques..Oui, il y a même un oeuf, vous avez bien vu..;mais tranquillisez-vous, c'est un faux...mais un bouquet de Pâques, ça ne peut pas ressembler à n'importe quel bouquet ..et puis un bouton de rose à peine éclos, cela ressemble bien un peu à un oeuf...
Et le lundi de Pâques, comme d'habitude depuis plusieurs années dans le village, c'est la chasse aux oeufs...
nous cachons 1000 oeufs dans le village...Quelques-uns sont colorés et donnent droit à ceux qui les trouvent à un sachet de bonbons ou à un gros oeuf en chocolat...cela dépend de la couleur...Les enfants viennent avec leurs parents..Il ya bien sûr une buvette ..Le temps d'une matinée, le village perd de sa tranquillité et prend un petit air de fête. Et c'est une belle occasion de rencontres.
Les enfants de l'école nous présentent leurs dessins , leurs différents travaux..Je n'ai pas pu prendre l'ensemble, il y avait trop de monde ;.mais en voici trois
Et il y a un jury qui décerne un prix au plus beau...Evidemment, c'est très relatif.
Voici le départ de la course qui se fait en deux temps : d'abord les petits de moins de six ans et un quart d'heure après les plus grands
Et cette année, le beau temps était avec nous et c'était bien agréable.
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Ah c'est pas mal ça...
Un mécanicien occupé à retirer le joint de culasse du moteur d'une Harley Davidson remarqua qu'un chirurgien du coeur très connu venait de rentrer dans son garage.
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> Le chirurgien attendait patiemment que le responsable du garage vienne jeter un oeil à sa moto.
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> Tout d'un coup le mécanicien cria du fond du garage :- "Eh Doc, puis-je vous poser une question ?"
Le chirurgien un peu surpris, se dirigea vers le mécanicien.
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> Toujours occupé sur la moto. Le mécanicien se leva fièrement, essuya ses mains dans un chiffon et demanda :
> - "Alors Doc, regardez ce moteur. J'ai ouvert son coeur, retiré les valves, les ai réparées et remises aux mêmes endroits, résultat ça fonctionne comme si c'était neuf ! Donc comment se fait-il que je reçoive une misère en fin de mois et vous une fortune alors que vous et moi faisons pratiquement le même boulot ?"
> Le chirurgien resta silencieux, puis en souriant se pencha vers le mécanicien pour lui murmurer :> >
> -"Essaye de le faire avec le moteur qui tourne
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