• "Ma Ananda MoyiRiez tant que vous pourrez ; cela relâchera toute les articulations crispées de votre corps. Il faut que votre rire vienne du plus profond de votre coeur ; il doit vous secouer de la tête aux pieds, si bien que vous ne sachiez plus quelle est la partie du corps qui réagit le plus violemment.
    Mais si l'âme est assoupie, votre rire ne sera que sur vos lèvres. Je voudrais vous voir rire avec votre bouche, avec votre coeur, avec tout le souffle de votre vie ! Pour y arriver, ayez foi en vos propres facultés et essayez d'établir des rapports harmonieux entre le moi intérieur et le moi extérieur. ne multipliez pas vos besoins, mais menez une vie simple et sans tache. Etablissez une parfaite identité entre votre propre avantage et celui du monde ; et de toute votre énergie, consacrez-vous exclusivement à Dieu. alors votre rire répandra la joie partout."
    "Aux Sources de la Joie" Mâ Ananda Moyi

    Mâ Ananda Moyî (1896 - 1982) est considérée comme une des plus grandes saintes que l'Inde ait connue au XXe siècle.
    Tous ceux qui l'ont rencontré ont vu en cette femme inspirée une incarnation de la Joie. La Joie de Mâ s'apparente à la Félicité ineffable qu'ont évoquée les grands mystiques, et qui plonge ses racines dans l'intuition de la non-dualité.
    Par Sésame Yoga - Publié dans : citations - Communauté : YOGA !

    J'ai reçu ce mail il ya quelque temps et j'ai eu envie de la partager avec vous car, quelques soient nos croyances, je crois que ce message ne peut être que bénéfique.
    Que nous consacrions ou non à Dieu, qu'importe mais rions de tout notre corps, de tout notre coeur, de tout notre esprit...Rions par tous les pores de notre peau...Nous nous en porterons mieux et le monde aussi....Qu'en pensez-vous?

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  • Elle avait l'âge de la retraite.
    Et cependant il y avait en elle, au plus profond de son âme,
    quelque chose qui n'était pas encore née,
    quelque chose qui réclamait de vivre,
    quelque chose qui s'impatientait et s'encolérait,
    quelque chose qui voulait forcer la délivrance à venir.
    Et ce quelque chose la tirait vers le bas,
    ce quelque chose ne cessait de hurler,
    ce quelque chose  auréolait de gris ses joies les plus vives.

    Attendrait-elle que la mort vienne
    En espérant que le passage vers cet ailleurs mystérieux
    lui apporte la naissance tant attendue ?
    Ou serait-il alors trop tard pour espérer quoi que ce soit?
    N'était-ce pas, au contraire, cette naissance ici-bas
    qui justifiait son passage sur cette terre?

    Devait-elle baillonner cette voix qui criait en elle?
    Devait-elle lui ordonner de se taire ?
    ou bien au contraire
    la cajoler,lui donner toute sa force
    pour qu'elle fasse exploser les murs 
     qui l'avaient maintenue prisonnnière jusqu'alors ?

    Mais était-elle vraiment libre de choisir l'un ou l'autre chemin?
    Avait-elle vraiment le choix ?
    Elle attendait
    Elle savait qu'une nuit prochaine répondrait à son attente..
     


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  • Là, plus de bruit,, la maison est endormie
    le silence ouvre l'espace à la lumière
    Et pourtant c'est la nuit.
    La nuit, tout est plus clair.
    Les mots viennent sans se faire prier
    ils nous apprennent
    ce qui s'agite au fond de nous.
    Dans cette nuit retrouvée,
    si forte de solitude et d'obscurité,
    chaque instant s'emplit de la Présence.


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  •  Quelle chose étrange

    Etre devant sa toile ou sa feuille blanche

    Et attendre tous les sens en alerte

    Que coule la source

    Que s'élève une voix

    Que s'anime la main

    Que s'élance et s'élève le danseur.

    Attendre,ce n'est pas passif

    Ce n'est pas laisser aller ou mollesse.

    C'est concentration
    Tension dans la détente. 
    c'est présence extrême
    Dans l'absence de soi
                                                                        

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  • Les enfants attendaient en rang pour dîner dans la cafeteria d'une école catholique.
    Au bout de la table se trouvait une grande caisse de pommes.La religieuse avait placé une note sur la caisse de fruits disant :
    "N'en prenez qu'une seule, Dieu vous surveille"
    En avaçant sur une autre table, il y a une grosse pile de biscuits aux brisures de chocolat.
    Et là, il y avait une note griffonnée par une main d'enfant
    "Prenez-en tant que vous voulez, Dieu surveille les pommes"

    Je ne sais plus où j'ai lu cette historiette mais elle m'a amusée et je la partage avec vous..
    Depuis hier, je suis chez ma fille et je garde mon petit homme de trois ans ..Pour un oui, pour un non, il part en fou rire et ne cesse que lorsqu'il a pu communiquer son intense joie de vivre...Ainsi tout à l'heure, après le repas, je le couche pour la sieste..Tout d'abord, il paraît assez coopératif...Soudain, il se met à rire aux éclats, tout en me surveillant du coin de l'oeil et il jouit de ma surprise...Alors, nous prenons le temps de rire ensemble, ce qui provoque une détente..Je le calme par une chanson et il s'endort...
    Garder en nous le goût du rire,cela peut changer notre regard sur la réalité .

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