Dimanche dernier Littorine m'a taguée
Comme je n'étais pas chez moi cette semaine, j'avais préparé,à l'avance , tous mes articles..Et c'est pourquoi je ne réponds qu'aujourd'hui...
J'ai retrouvé mon chez moi
Mais c'est pour partir sur une île déserte...Qu'emporteriez-vous si vous partiez  sur une île déserte ? Il faut nommer sept objets
La tâche est un peu difficile car,pour rien au monde je ne partirai sur une île déserte.
L'eau n'est pas mon élément...Je nage, oui, mais seulement si aucun obstacle ne se trouve sur mon chemin...
Et à quoi bon être sur une île si on ne savoure pas la vastitude liquide qui l'entoure...
Mais jouons le jeu.
Je pars...Que vais-je emporter ?
- D'abord, de quoi lire et écrire..Comment vivre autrement ?
- Ensuite, il faut peut-être emporter quelques nourritures terrestres et de l'eau buvable
- Un briquet
-  Un couteau
- Ah! ces satanés médicaments ! C'est pas le moment d'être malade ! En fait ce n'est jamais le moment ! 
- une lampe de poche...S'il me prenait l'envie de lire la nuit, la lumière des étoiles et de la lune ne me suffiront pas et puis je n'aime pas l'obscurité totale porteuse de trop d'angoisse...
- Et puis, profitons de l'occasion !  Un très grand sac, très très grand...Pourquoi faire direz-vous ?
Eh bien , je profiterai de mon séjour là-bas pour y larguer toutes mes peurs Et Dieu sait si elles sont énormes..Je les enfouirai dans ce grand sac, je les y entasserai, je les y presserai, j'attacherai solidement le sac et je le jetterai dans la mer pour qu'il aille se perdre tout au fond des eaux et que je sois enfin délivrée...
Déjà, rien que d'y penser, je me sens allégée..Merci Littorine !
Bon il faudrait que je nomme  aussi 7 personnes qui feraient le tag à leur tour..Mais à vous de choisir ...
Bon dimanche à tous

-Il en est qui

 brisés par un évènement douloureux

changent brutalement de vie

et de l'activité triomphante et bienheureuse qui fut la leur

se continuent dans l'immobilisme

et les à quoi bon meurtriers

-Il en est d'autres qui

au plus fort de leur brisure

maintiennent le masque sur leur figure

et tels des pantins désarticulés

s'évertuent à touver leur salut

dans une action qui les éparpille

 et les démantibule

tout autant et même davantage

 que le choc initial

-Il en est aussi qui

avec leur blessure

créent de la beauté

et l'offrent dans une oeuvre d'art:

une danse,un poëme,

une peinture ou un jardin...

Tout est bon pour servir la VIE.

"Les catastrophes telles que sécheresses, maladies, stérilité...étaient pour les anciens des manifestations d'un désordre de ce rythme absolu que l'homme doit, en tant que médiateur et régulateur, remettre en ordre par des rites de réparation (cf; danses rituelles et chamaniques). Le rythme est donc le principe de reliance universelle au sein du grand mouvement créateur. tout est sacré à l'unisson du rythme de la vie, aussi bien la femme qui pile le mil que les invocations du grand sage à l'esprit du soleil. Vu sous cet angle, la solitude est un désordre, une sorte de maladie mentale de celui qui a perdu le lien - si ce n'est la raison..."
                              Rafaël Baïle (La danse biodynamique : spirale de vie, page 94)

"Je dormais et je rêvais
que la Vie n'était que joie.

Je m'éveillai et je vis
que la vie était service.

Je servis et je compris
que Servir était la Joie."

Rabindranah Tagore

 Nous avons vu récemment un film très  intéressant et très bien joué : "L'autre Dumas"
C'est un fim de Safi Nebbou...Il s'inspire de la pièce de Gely et  Rouquette : "Signé Dumas"
Et il a pour thème la relation très complexe et ambigüe qui a uni ces deux hommes si différents et pourtant si complémentaires que furent Alexandre Dumas et Auguste Maquet.
Ils avaient besoin l'un de l'autre pour écrire et c'est ensemble qu'ils ont écrit "Les trois Mousquetaires, le comte de Monte Cristo, le vicomte de Braguelonne"
...En sept ans de collaboration, ils donnèrent dix-sept romans;
Ce sont Gérard Depardieu et Benoît Poelworde qui incarnent les deux écrivains.
Les trois comédiennes qui les entourent sont elles aussi très talentueuses, il s'agit de Mélanie Thierry, Dominique Blanc et Catherine Mouchet.
Le film est entièrement tourné dans des décors naturels, ce qui est fort bien réussi et lui donnent grandeur et souffle.
Ce que je ne comprends pas et je me refuse à le comprendre, c'est pourquoi leurs deux noms ne figurent pas sur la couverture des romans qu'ils ont écrit ensemble.
Au moins ce film et la pièce qui est encore plus explicite rétablissent un peu de justice et d'équité.