• Un jour, l'âne d'un fermier est tombé dans un puits. L'animal gémissait pitoyablement pendant des heures et le fermier se demandait quoi faire.
    > Finalement, il a décidé que l'animal était vieux et le puits devait disparaître de toute façon, ce n'était pas rentable pour lui de récupérer l'âne.
    > Il a invité tous ses voisins à venir et à l'aider. Ils ont tous saisi une pelle et ont commencé à enterrer le puits.

    >

    > Au début, l'âne a réalisé ce qui se produisait et se mit à crier terriblement. Puis, à la stupéfaction de chacun, il s'est tu. Quelques pelletées plus tard, le fermier a finalement regardé dans le fond du puits et a été étonné de ce qu'il a vu.
    > Avec chaque pelletée de terre qui tombait sur lui, l'âne faisait quelque chose de stupéfiant. Il se secouait pour enlever la terre de son dos et montait dessus. Pendant que les voisins du fermier continuaient à pelleter sur l'animal, il se secouait et montait dessus. Bientôt, chacun a été stupéfié que l'âne soit hors du puits et se mit à trotter!

    >

    > La vie va essayer de  t'engloutir de toutes sortes d'ordures. Le truc pour se sortir du trou est de se secouer pour avancer. Chacun de tes ennuis est une pierre qui permet de progresser. Nous pouvons sortir des puits les plus profonds en n'arrêtant jamais... Il ne faut jamais abandonner! Secoues-toi et fonce!

    >

    > Rappelle-toi, les  cinq règles simples! Pour être heureux:

    >  

    > 1.Libère ton coeur de la haine.
    > 2.Libère ton esprit des inquiétudes.
    > 3.Vis simplement.

    > 4.Donne plus.
    > 5.Attends moins.
    > A ne jamais oublier, surtout dans les moments les plus sombres.
    > Merci d'être là...
    > Ce texte m'a été envoyé, je l'ai trouvé si beau, que je n'ai pas pu le garder pour moi et j'ai voulu le partager à mon tour avec vous tous. J'espère que chacun fera pareillement.


    17 commentaires
  • Premier épilogue   : Je l'ai presque oubliée, la Gervaise, tant le contact des livres m'apaise...Mais voici que je lève la tête et qui vois-je devant moi, avec un sourire fielleux qui me dit qu'elle a tout compris, qu'elle m'a percé à jour avec mon désir de lui échapper et  pourtant de ne pas la blesser, avec ma peur, ma lourdeur de ce jour-là...Elle a tout compris, la petite peste, son regard et son sourire me l'affirment et elle joue la comédie, elle fait celle qui est contente de me voir et ne doute pas que ce plaisir est partagé....
    Brusquement la rage me prend...Non, ma petite, je n'entrerai pas dans ton jeu...Non, ton aplomb ergoteur ne m'en imposera pas,je resterai moi-même, celle qui tout à l'heure  ne pouvait pas te rencontrer, je resterai moi-même, la peur en moins..Je n'ai plus peur de  te blesser, de ne pas être gentil...Je ne suis pas responsable de ta solitude...Je la regarde fixement,, son petit cou gracile appelle mes mains..Je n'ai pas fait un geste,  pas dit un mot mais elle a pris la fuite....Demain, si je la rencontre , je pourrai l'écouter...Maintenant, elle ne peut plus me faire vaciller..Je suis moi totalement et le resterai.
     

    Deuxième épilogue : Je vais pouvoir m'émerveiller devant tous ces livres qui me tentent...J'en feuillette un, j'en ouvre un autre...Mais que se passe-t-il? Le visage de Gervaise apparaît en filigrane derrière chaque page...Elle ne me quitte pas, pas moyen de penser à autre chose et elle a un petit sourire mielleux et fielleux pour me dire qu'on ne l'abadonne pas aussi aisément...Quelque soit le livre dont je prends connaissance, elle est là qui s'interpose et m'en ôte tout le suc...C'est intolérable...Je tends les mains vers ce sourire qui me nargue, j'atteins son cou gracile et je l'étrangle..Je vacille sous cet effort démesuré et désespéré. Je reprends souffle....J'ouvre les yeux...Timidement je prends un livre, je l'ouvre, ...Elle n'est plus là...J'ai été la plus forte !

    14 commentaires
  • J'étais dans la rue, je me promenais, non je ne me promenais pas, j'étais pressé et si je marchais lentement, c'est seulement parce que j'étais fatigué, épuisé même...Il fallait que je fasse une pause dans une journée trop affairée...Donc je marchais, en ligne droite, sans me retourner, sans accélérer non plus..J'avais peut-être même ralenti...car je la sentais derrière moi, à un dizaine de mètres mais , au détour de la rue, qui m'apparaît? Avec son éternel manteau vert ? Bon sang, c'est elle : c'est  la copine Gervaise.
     D'un bloc, mon corps se retourne dans la direction opposée...Non, je ne peux pas la rencontrer, pas aujourd'hui...Et puis , elle baisse la tête, elle ne m'a sans doute pas vue...Et puis qu'importe si elle m'a aperçue ! C'est l'instinct qui me l'a fait éviter, je n'ai pas réfléchi, mon corps s'est détourné malgré moi..Car cette personne, avec ses airs de victime éplorée, projette dans un gouffre tous ceux qui veulent l'aider...Et moi aujourd'hui, j'ai beau plante rmes deux pieds dans le sol, j'ai quand même le vertige...alors que serait-ce si, l'approchant et l'écoutant se déployer en longues phrases dramatiques, je la laissais m'inoculer ses paroles malencontreuses.
    Non, pas de regret, j'ai bien fait de l'éviter, j'en suis sûre et je continue mon chemin, en ligne droite, sans me retourner, sans accélérer non plus..J'ai peut-être même ralenti...car je la sens derrière moi, à une dizaine de mètres,....de dos elle peut me reconnaître, je ne veux pas lui faire de peine...mais je ne peux pas la rencontrer...
    Et si inconsciente elle accélèrait le pas pour me rejoindre? La peur me gagne;..Cette fille, c'est le diable..Quand même, je ne veux pas la blesser...Si elle est démoniaque, c'est, en toute innocence, c'est qu'elle ne sait pas être autrement..J'aurais pu la saluer et lui dire que j'étais pressé...mais je marchais trop lentement, elle ne m'aurait pas cru et elle aurait été encore plus touchée par mes paroles mensongères...J'aurais pu l'écouter : son incontinence verbale ne m'aurait pas détruite...non pas détruite mais amoindrie tout de même..Non, je ne pouvais pas...Je continue à marcher et m'apaise tout doucement...J'ai fait ce que j'avais à faire...Qu'elle agisse selon son bon vouloir...Peu importe, j'ai bien fait de l'éviter...J'ai écouté mon instinct;..je ne me suis pas trompé...Je continue commme si de rien n'était...J'arrive à la librairie où je dois m'arrêter...Je rentre...est-elle encore derrière moi ? Je ne sais pas...Je ne peux pas me retourner...Un coup d'oeil furtif sur la rue tout en feuilletant un livre;..Je ne la vois pas  ...
                                                                                            A suivre

    9 commentaires

  • Hier c'était la journée du patrimoine et, à cette occasion, Régine Cathelin, la femme du peintre a décidé d'ouvrir l'atelier  qu'il s'était aménagé dans leur maison de famille à Montéléger.
    Nous avons pu visiter la galerie où se trouvent de nombreuses toiles à grand format, aux couleurs exaltantes et raffinées.
    C'est dans cet atelier qu'il a peint la majorité de son oeuvre...Il a fait aussi des tapisseries.
    J'ai aussi beaucoup aimé ses portraits
    Il sait saisir l'âme de ses personnages, il nous donne à voir ce qu'ils portent à l'intérieur d'eux-mêmes

    18 commentaires
  • Jusqu'à quarante ans
    il s'était voulu
    comme les autres,
    tout pareil à eux
    et parfois il y a vait cru.
    Mais puisque vains étaient ses efforts,
    désormais il renonçait à ce sort.

    Il n'était pas comme les autres,
    il n'était pas satisfait
    ni de son travail
    ni de sa famille
    ni de son milieu
    pas heureux de se mettre des oeillères
    pas capable d'être solidaire,
    de croire que les siens avaient raison
    contre tous ceux qui n'avançaient pas à leur façon.

    Il était différent
    il l'acceptait
    il était ainsi.

    21 commentaires