Hier, ce n'était pas un dimanche comme les autres au village....
Dès le matin, grande animation...C'est le marathon qui passe...Et il vaut mieux être entraîné car ça grimpe, ..à certains endroits. Nous offrons à boire aux coureurs et aux randonneurs...Certains, pour ne pas perdre de temps,saisissent leur verre à la volée..Je ne suis pas sûre qu'il leur reste un peu d'eau  quand le verre arrive à leurs lèvres...Le marathon, c'est 42 kilomètres et le semi marathon, c'est 21 Kilomètres..Il y a notre facteur qui y participe...

La veille, c'était le 100 kilomètres .... et ils sont passés vers  5 heures du matin,avec leur lampe frontale, il y avait quand même quelques supporters qui les acclamaient...ce qui m'a valu d'être réveillée..Eh ! ce n'est pas toujours calme les petits villages !
Le premier a fait le parcours  en dix heures...Quand on sait les montées qu'ils ont dû grimper, c'est assez étonnant...Une personne qui était là pour les accueillir  nous a dit , qu'à l'arrivée, 'ils étaient dans un état second, incapables de parler ni même de s'asseoir, il fallait leur mettre le verre dans la main..
.Qu'est ce qui pousse des gens à  se poser de pareils défis?  Le besoin d'aller jusqu'à leurs dernières limites ? Est-ce encore du sport?  Je ne sais répondre


L'après-midi, c'est un comédien qui vient nous dire du Blaise Cendrars...Et pendant une heure et demie, il nous embarque avec lui et nous le suivons sans peine...Par bonheur  la météo s'est trompée et la pluie nous a épargnés car le spectacle se passait sur la place du village...Nous partageons quelques nourritures et boissons avant de nous quitter...Voilà une journée très conviviale....

Hier, nous étions invités à une galerie d'art , à quelques kilomètres de chez nous, dans un joli village. provençal.
Un des artistes surtout a retenu notre attention, : Miquel Wert...
Tout est en  noir et blanc...Mais cela ne provoque aucune lassitude...Ses personnages sont tellement vivants qu'on les croirait présents dans la salle et s'ils se mettaient à parler , nous n'en serions nullement surpris.
  Il a fait ses études à l'Ecole de Barcelone et il a développé une technique très personnelle utilisant l'huile, le fusain et l'acrylique..C'est un tout jeune artiste puisqu'il est né en 1982
Nous sommes repartis, tout joyeux de cette  découverte, enrichis par cette rencontre.

Elle est seule à la terrasse d 'un café.
Vous pensez : tiens, elle attend quelqu'un?
Eh bien ! détrompez-vous, elle n'attend personne.
"Seule, je suis, et seulette veux être"
sans seigneur ni maître,
libre de mon temps, de mes actes, de mes pensées;

Elle est seule à sa table
et contemple d'un regard serein
les passants.
Rien ni personne ne peut lui ôter
cette quiètude qui l'enveloppe
quand elle songe au cours fougueux et tranquille
qu'elle a su imprimer à sa vie;
Ce qu'elle fait et ce qu'elle pense
vient de son propre cru.
Elle ne subit aucune pression, aucune influence.

Pourtant, elle eut une mère dévouée
toujours prête à se sacrifier
pour les uns et pour les autres.

Justement,c'est pour s'opposer à un modèle aussi pesant
qu'elle a choisi de privilégier sa liberté et son indépendance.

Certes, si elle avait vu sa mère
souriante et pleine de compassion,
si elle l'avait sentie épanouie
dans cette vie de sacrifice !

Mais il n'en était rien.
Il lui semblait que le meilleur du coeur de sa mère
avait été étouffé par ses dons incessants et obligatoires,
que le meilleur d'elle était resté enfoui
et qu'elle était morte avant même d'être née.

Et cela lui était une souffrance insupportable.
Elle était seule à, pouvoir redonner vie à sa mère
en affirmant ce qu'elle était,elle , sa fille.
Voilà à quoi songeait cette jeune femme
assise seule à la terrasse d'un café.

Parfois, quand même, quand elle voyait deux êtres
fort épris l'un de l'autre
ou une maman  avec ses enfants
ou toute autre personne veillant sur une autre,
elle se disait  qu'il pouvait y avoir de la joie à se dévouer
mais le temps pour elle n'était pas encore venu...
Seule une joie assez forte la sortirait de sa bienheureuse solitude.
Ce moment viendrait, elle le savait.
Et pour le moment, elle était bien
assise seule à la terrasse d'un café.

                                                      (pour la petite fabrique d'écriture)

Seul, au milieu du champ, il resplendit et rit de notre joie à le voir aussi beau...
A présent, il a perdu sa splendeur et ses fleurs
Avec son feuillage vert, il paraît tout ordinaire
Mais il demeure inchangé
Et attend patiemment l'an prochain
pour redevenir bouquet merveilleux.

"Rions d'être nous
répandons le rire
dans tout l'espace
sur les fûts des hêtres
sur les traces du soleil
dans les  sous -bois
même sur le noir
qui va tout envahir"     Guillevic

J'ai failli l'oublier...
ça m'est revenu de justesse, ce matin, au réveil...
Imaginez !
Aujourd'hui même, ce blog  a deux ans !
Mais qu'il est grand ! mais qu'il est beau, ce petit là !
Faut bien se faire des compliments de temps en temps
et être fière de ses petits !
Personne ne le sera à notre place !
C'était le soir, je me souviens,
un ami est passé
et m'a proposé de m'aider
(J'avais un ordinateur depuis peu de temps et ne savais pas faire grand chose avec)
J'ai un tout petit peu progressé depuis....
pas beaucoup à vrai dire,
suffisamment pour me faire plaisir...
Que de bonheur à vous rejoindre,amis !
Que de bonheur à écrire et à recevoir vos petits mots !

Chaque matin est une fête !