• L'arbre chantait
    L'oiseau s'est envolé
    L'arbre se tait
    Et je passe
    Désolée


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  • Avec l'accord de "Nadouce",j'ai pensé qu'il serait intéressant de partager avec vous ce commentaire
    "Chantent et pleurent tout à la fois en moi,
    les amours pas aimées,
    les danses pas dansées,
    les enfants pas nés,
    les coupes vidées à demi,
    la douleur qui n'a pas fait suffisamment mal,
    la joie qui ne m'a pas suffisamment réjouie
    ,la passion que j'ai fuie,
    la bonté que j'ai mesurée,
    les élans aux ailes amputées,
    les dons pas donnés,
    les mots pas prononcés,
    tout ce que j'ai mesuré,
    tout ce que j'ai tu,
    et l'idéal que je n'atteignis pas"
    Angela Croitoru

     

     

    Voilà chère Gazou, voilà bien longtemps me semble t’il que je ne suis pas rentrée dans tes mots.

    La vérité est bien simple, puisqu’il me faut m’avouer bien faible parfois dans la vie de tous les jours.

    Le travail ces jours derniers a été très pénible… déchirant, même..

    Qu’importe, puisque aujourd’hui.. je sens en moi, encore une fois… Je sens le besoin de me battre et d’arracher à la vie quelques heures de douceur.

     

    A cet instant, je prends du temps sur le programme de la journée pour venir vers toi.

                                        Je souris…..

    Comme je me sens « moi » en lisant le poème d’Angela Croitoru.

    Je souris car évidemment je suis égale à moi-même…. Je n’adhère pas aux mots « si jolis »d’Angela Croitoru.. ni à ton explication et aux commentaires qu’ont incité ce texte.

     

    Qui suis-je donc pour ne rien comprendre de ce que vous semblez voir à la lecture de ce poème ?


    Moi, je ne regrette pas les amours pas éprouvés

    Je ne regrette pas les danses pas apprises

    Je ne regrette pas les enfants que je n’ai pas eus

    Je ne regrette pas les coupes non bues

    Peut être à bien réfléchir… oui je regrette les joies où je ne me suis pas suffisamment réjouie

    Par contre je ne peux regretter la passion… puis que je m’y suis entièrement plongée

    La bonté… Nous la mesurons toujours trop ! là je regrette

    Je ne regrette pas les élans de cœur avortés… On doit aussi réfréner nos pulsions qui nous poussent vers l’inconnu, alors que prés de soi le « tout » est là, à portée de bonheur.

    Je ne regrette pas les dons non donnés… un don ne peut devenir banal… il doit rester don.

    Je ne regrette pas les mots tus.. Le silence parfois en dit plus long

    Je ne regrette pas d’avoir mesuré le « tout ».. Car c’est l’age qui fait que le tout est important. Avant la jeunesse est intrépide.. Insouciante.. Immodérée… et tant mieux… C’est la jeunesse !

    Je ne regrette pas l’idéal… Oh, non, combien je ne regrette pas l’idéal… Car rien ne peut être idéal… Rien… et c’est un bien.. Car nous ne serions plus des hommes mais des Dieux…

    Je ne peux rien regretter… puisque « lui » était à mes côtés..

     

    Ma réponse va certainement te paraître présomptueuse… Elle l’est, j’en suis consciente…

    Mais en vérité, elle est le tout du « Nous » que nous formions, mon mari et moi …

     

    J’ai passé un moment agréable à te lire et à écrire ma réponse… oui, un moment de douceur… Merci pour cet agréable partage..

    A bientôt de te lire. Je t’embrasse.


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  • Si tu veux être toujours le plus fort,
    tu seras un éternel perdant.
    Tu perdras encore plus que le plus faible
    Tu perdras son amitié
    Tu perdras le goût de l'échange,
    la saveur princière de la simplicité,
    la subtile et délicieuse sensation
    de vibrer au même rythme
    que l'autre qui est en face de toi.
    Si tu as besoin de toujours te montrer
     le plus fort,
    c'est que tu as au fond de toi
    terriblement peur
    alors guéris vite de ta peur
    La vie est simple
    et s'ouvre à toi comme un fruit délicat.


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