Merci pour tous ces petits mots encourageants qui paraissent sur mon blog ou que je reçois  dans le courrier,celà fait du bien..Oui,tu as raison,Andrée,le froissement d'ailes d'un papillon peut changer le cours du monde.
Julie me demande si,à l'occasion de ce premier anniversaire,j'ai fait un bilan...
Eh bien,c'est beaucoup de bonheur...
Tous ces amis qui vous arrivent avec leur écoute,avec leurs mots...
impression que la famille s'agrandit...la vraie famille,celle du coeur,celle des affinités
mais cependant manque la rencontre concrète...
L'image que nous donnons de nous n'est pas qu'une apparence,comme je l'ai cru longtemps...Elle reflète notre réalité intérieure aussi...L'éclat de notre regard,la façon dont nous nous habillons,la façon dont nous nous déplaçons dans l'espace,les mots que nous disons et le silence dont nous entourons nos paroles...J'imagine tout celà chez ceux qui me lisent et que je lis et peut-être je me trompe...Certains sont plus transparents,d'autres plus énigmatiques,plus secrets...Et quand je commence à connaître quelqu'un...J'ai envie d'aller plus loin...

  Mais je continue mon bilan:du bonheur,disais-je...De l'étonnement aussi...J'ai toujours aimé écrire,certes,mais la période scolaire achevée,peu de gens avaient lu mes écrits...Et je suis toujours surprise que les lecteurs soient toujours un peu plus nombreux...Que trouvent-ils,dans mes pauvres mots?Qu'est-ce qui les attire et les fait revenir?
  J'ai aussi beaucoup de bonheur à découvrir toutes ces écritures si différentes même si parfois je trouve que celà me prend beaucoup de temps et les journées ne sont pas élastiques.
  Je vais arrêter là ce bilan bien qu'il ne soit  peu approfondi mais il serait temps que je dorme un peu si je ne veux pas traîner toute la journée ma pauvre carcasse et mon âme en peine...
  Ah! j'y songe...Depuis que j'écris ce blog,je ne me désole plus quand j'ai des insomnies...Mais je suis quand même très contente quand je dors bien...
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J'ai passé toute la journée de hier sans penser un seul instant que c'était le 7 mai ,un jour mémorable puisque c'est ce jour-là,il y a un an,que j'ai commencé mon blog...Il y a quelques jours,je me disais:il faudra que tu trouves un beau texte pour fêter ça,et puis,pris par le quotidien,je n'ai rien trouvé puisque je n'y ai pas pensé...Eh bien,ce n'est pas grave...Un an de rendez-vous quotidien,ce n'est pas rien et ça mérite d'être fêté,même avec un jour de retard...Alors,merci à vous tous qui venez me lire et parfois me répondre,merci beaucoup...

  Dimanche matin,j'écoutais Macha Méryl à la télé
  Et je l'entends dire:"Maintenant que j'ai écrit ce livre,je suis sauvée...c'est-à-dire,il ne peut m'arriver que du bonheur"...Je m'étonne d'une telle certitude ! Elle s'en explique un peu plus ,un moment après:"plus exactement,tout ce qui peut m'arriver,je saurai en faire quelque chose"
  lLentretien se termine pratiquement sur ces paroles....Et je reste méditative ! Elle a l'air tellement sûre d'elle...
Quelle sérénité on doit connaître quand on est dans cet état...Je l'envie...Mais la sérénité peut-elle être durable?

Je viens de lire un livre qui ne nous parle que du silence...Tant de mots pour dire le silence,celà peut paraître in congru et pourtant....Il s'agit de "traité du silence" de Marcel  Thion et Anne Weulerse chez Voix d'encre...Je vous en donne quelques extraits
"S'il y des silences qui séparent,il en est qui rapprochent.
"On vous a donné la parole et vous n'en avez rien fait;Je vous donne le silence,il fera quelque chose de vous.
"Je vous dis le silence entre les mots car là est mon amour.Je vous dis que le silence est en plein coeur des mots comme la flèche enfoncée dans le coeur de l'homme endormi.
"Le silence n'est pas invisible.Il est parfois percussif,liquide ou brumeux;C'est parce qu'il est palpable,vibrant qu'il porte la parole.Il est rire et larmes du monde
"Parfois,un silence déchire le cri.Dans cette déchirure,jaillit une source brûlante;L'eau de cette source,une fois rafraîchie,provoque des rêves ineffabless chez ceux qui la boivent;Lorsqu'il s'éveille,le cri est aboli."

Elle pose sa main
là où la sienne se serait arrêtée
si elle l'avait laissée faire...
Elle imagine que c'est sa main à lui
Et son corps devient une harpe qui vibre tout entière
et chante une mélopée
triste et joyeuse...
Elle regardait les marchandises étalées devant elle,
elle ne pensait à rien...
Il a posé son bras sur son épaule
d'un geste famlier et innocent...
Puis il est devenu plus enveloppant
quand elle a compris,elle s'est écartée
tant le geste de cet inconnu
lui paraissait incongru.
Et maintenant elle rêve
et elle s'interroge
pourquoi ce corps qui l'accompagne
depuis si longtemps,
pourquoi ne peut-elle le considérer
comme sien,
comme étant elle-même?
Pourquoi doit-elle faire un effort
pour ne pas l'abandonner à qui en veut?